Publicité
Publicité

Militaires visés par un conducteur en Isère : "Nous ne sommes pas dans une affaire de terrorisme", indique le procureur

Europe1 .fr avec Rémi Pierre et AFP - Mis à jour le . 1 min

Jeudi, en fin d'après-midi, le procureur de la République de Grenoble a écarté la piste terroriste après qu'un homme a foncé sur des militaires dans la matinée.

Il a appelé à "ramener cette affaire à de plus justes proportions". Jean-Yves Coquillat, procureur de Grenoble, a évacué la piste de l'attaque terroriste après qu'un homme a foncé sur des militaires de l'Armée de terre, jeudi matin, à Varces-Allières-et-Risset, en Isère, sans faire de blessé.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'affaire. L'agresseur avait apostrophé des militaires et les avait menacés en arabe puis avait foncé sur un petit groupe de soldats qui revenaient de leur footing. Lors de sa conférence de presse en fin d'après-midi, le procureur a précisé le déroulé des événements. Selon lui, les propos n'avaient pas de teneur religieuse. Et l'homme qui a été arrêté quelques heures plus tard, endormi dans son véhicule, près de son domicile de Grenoble, n'était "pas connu des services spécialisés" et "n'avait jamais attiré l'attention" pour un éventuel comportement terroriste.

"Nous ne sommes pas dans une affaire de terrorisme, très clairement", a-t-il assuré. La section antiterroriste du parquet de Paris, qui avait été avisée, "ne s'est pas saisie" de l'affaire.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Violences avec arme". Le conducteur de 23 ans, déjà emprisonné pour des faits de violences à deux reprises et comptant "25 condamnations" sur son casier judiciaire pour des faits de vols et de violences, a été décrit jeudi après-midi comme "excité" et "en colère". Il était par ailleurs "peu alcoolisé", a indiqué le procureur, sans préciser son taux d'alcoolémie.

Une enquête avait été ouverte pour tentative d'homicide mais le procureur a requalifié les faits en "violences avec arme" et "menaces", estimant qu'il ne "s'agissait manifestement pas d'une tentative d'homicide". D'après le témoignage d'un des militaires visés, l'agresseur aurait plus agi par intimidation et n'aurait pas cherché à monter sur le trottoir où se trouvaient les militaires, donnant même "un coup de volant" pour les éviter.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une jeune femme, propriétaire du véhicule, a également été interpellée. Une deuxième jeune femme qui se trouvait dans le véhicule au moment des faits n'a quant à elle pas été identifiée.