Panique et confusion en gare de Nîmes samedi soir. La gare de Nîmes a été évacuée en urgence vers 21h15 et a été bouclée par les forces de l'ordre, suite à un signalement suspect. Après des tweets évoquant une fusillade, la préfecture du Gard a indiqué sur son compte Twitter : "absence de fusillade en gare de Nîmes, opération de vérification par rapport à un signalement suspect".
@Prefet30 confirme l'absence de fusillade en gare de Nîmes, opération de vérification par rapport à un signalement suspect
— Préfet du Gard (@Prefet30) 19 août 2017
Un homme arrêté avec une fausse arme. Selon les informations d'Europe 1, un homme a été arrêté en possession d'une arme factice, un pistolet d'alarme. Il a été placé en garde à vue, a indiqué la préfecture à l'AFP. "Nous avons eu un signalement inquiétant indiquant qu'un homme armé était entré en gare de Nîmes", a expliqué la préfecture. "Les forces de l'ordre sont arrivées rapidement sur les lieux, ont évacué la gare en établissant un périmètre de sécurité et ont fait les vérifications d'usage dans la gare et dans un TGV qui se trouvait à quai", selon la préfecture, prévoyant vers 22H45 un "retour rapide à la normale".
Fin de la levée de doute : retour à la normale imminent à la gare de Nîmes
— Préfet du Gard (@Prefet30) 19 août 2017
La crainte d'un nouvel attentat. La préfecture a précisé qu'il n'y avait pas eu de fusillade, alors que des médias espagnols évoquaient des tirs, et des usagers de la SNCF s'affolaient sur les réseaux sociaux, dans la crainte d'un nouvel attentat, deux jours après les attaques en Catalogne. Cette évacuation intervient alors que Nîmes a accueilli samedi le départ de la Vuelta, le Tour d'Espagne auquel a assisté le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Un dispositif de sécurité massif était déployé dans la ville de Nîmes pour sécuriser l’événement sportif, après les attentats meurtriers survenus jeudi et vendredi en Catalogne.