Le camp de migrants de Téteghem, près de Dunkerque dans le Nord, où vivaient 250 personnes, était en cours de démantèlement mercredi matin, a-t-on appris de sources concordantes.
200 policiers sur place. L'opération a commencé à 7 heures 30, avec l'évacuation des 250 migrants et "il ne restera plus rien des installations" à la fin de la journée, a indiqué le maire de Téteghem, Franck Dhersin. Quelque 200 policiers ont participé à l'évacuation du camp qui a été décidé "avant les attentats de Paris", a-t-il précisé.
Répartis entre plusieurs villes. Les migrants ont été regroupés dans une salle de sport de Téteghem et devront être répartis dans plusieurs villes de France, a constaté un correspondant de l'AFP.
"Aux mains des passeurs". Franck Dhersin réclamait depuis le début septembre le démantèlement de ce camp du Dunkerquois, estimant qu'il était "aux mains des passeurs". Près de 250 personnes vivaient dans ce camp, contre 517 fin septembre, et 80 au début de l'été. Il était composé majoritairement de Syriens, et aussi d'Irakiens, d'Iraniens et d'un petit nombre de Vietnamiens.