Selon une source proche de l'enquête, les gendarmes de la section de recherches de Reims entendent Nordahl Lelandais, mis en garde à vue après une plainte pour agression sexuelle. 1:21
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avec AFP , modifié à
Vendredi, celui mis en examen pour meurtre de la petite Maëlys a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte pour agression sexuelle, après la plainte d'une petite cousine. Les faits se seraient déroulés en mars 2017, lors de l'enterrement du père de cette dernière. 

Nordahl Lelandais a été placé en garde à vue vendredi matin dans le cadre d'une enquête ouverte après la plainte pour agression sexuelle d'une petite cousine, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information de BFMTVNordhal Lelandais a été extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier vendredi matin et placé en garde à vue en Isère, selon une source proche de l'enquête. Selon une autre source proche de l'enquête, ce sont les gendarmes de la section de recherches de Reims qui l'entendent.

Des faits qui remonteraient à mars 2017

En juillet 2019, le parquet de Charleville-Mézières avait affirmé "qu'une jeune femme a déposé plainte il y a plusieurs mois dans les Ardennes" et qu'elle imputait "à Nordahl Lelandais un certain nombre de choses, qu'on peut résumer sous les mots d'agression sexuelle et menace." Les faits dénoncés par l'adolescente remonteraient à mars 2017, c'est-à-dire un mois avant l'assassinat du caporal Arthur Noyerpour lequel Nordahl Lelandais est mis en examen. 

L'ancien maître-chien, âgé de 36 ans, est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys (fin août 2017 en Isère) et des agressions sexuelles commises sur deux petites cousines quelques semaines auparavant, âgées de quatre et six ans au moment des faits. La nouvelle victime présumée de Lelandais avait 14 ans en 2017. Dans une vidéo diffusée à l'été 2019 par BFMTV - où elle apparaît dans l'ombre sans qu'on puisse la reconnaître, sa voix ayant été modifiée - elle raconte avoir subi, le jour de l'enterrement de son père, des attouchements de la part de son "grand cousin".

"Si tu parles, je te tue"

"Sous prétexte de lui faire un câlin parce qu'elle est en train de pleurer à quelques instants d'enterrer son papa, il met ses mains le long de son corps, descend jusqu'à ses fesses, sur lesquelles il reste avec insistance", indique au micro d'Europe 1 Caroline Remond, l'avocate de la jeune femme. "Puis, il remonte ses mains le long de son dos, et lui touche la poitrine. À ce moment-là, elle se débat, arrive à se dégager, et il lui dit : 'Si tu parles, je te tue.'" Deux ans plus tard, la jeune fille a porté plainte après s'être confiée à sa mère.