Pas-de-Calais : un jeune meurt défenestré dans son lycée, "probablement" par suicide

Pompiers urgences
Les secours avaient été appelés un peu après 15 heures, mercredi après-midi. © PATRICK HERTZOG / AFP
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avec AFP , modifié à
Un jeune homme de 18 ans est mort défenestré, mercredi après-midi, au lycée Édouard Branly de Boulogne-sur-Mer. "L'hypothèse la plus probable" à ce stade serait "celle d'un suicide", a expliqué le procureur de la ville à propos de la mort de ce lycéen interne, "qui ne faisait pas l'objet d'un suivi particulier".

Un jeune homme de 18 ans est mort défenestré mercredi après-midi au sein du lycée Édouard Branly de Boulogne-sur-Mer, "probablement par suicide",  appris l'AFP auprès du procureur, qui a ouvert une enquête. Les secours avaient été appelés un peu après 15 heures "pour une chute du cinquième étage" mais "le jeune homme de 18 ans a été déclaré décédé par le médecin du Smur", ont indiqué les pompiers. 

"Une enquête est ouverte en recherche des causes de la mort", même si "l'hypothèse la plus probable" à ce stade serait "celle d'un suicide", a dit à l'AFP le procureur de Boulogne-sur-Mer Pascal Marconville, précisant que d'après les premiers éléments recueillis, "il ne semble pas y avoir eu d'intervention d'un tiers". "La police est en train de vérifier les raisons pour lesquelles ce garçon aurait sauté, et si c'était ou pas un acte volontaire", a-t-il ajouté. Le corps du jeune homme a été "transporté à l'institut médico-légal".

Une cellule psychologique ouverte

Selon Joël Surig, directeur académique des services de l'Education nationale (Dasen) de l'Académie de Lille, "il s'agit d'un élève en internat" et "aucun élève n'aurait été témoin" de sa chute. "Il est tombé de l'internat, du 5e étage, malgré les fenêtres sécurisées", a-t-il ajouté. "On n'a aucun élément qui pouvait laisser penser qu'il y avait un élève en souffrance. (…) Ce n'est pas un jeune qui s'était fait remarquer pour une situation particulière, ni qui faisait l'objet d'un suivi particulier", a-t-il assuré.

L'académie, la mairie, la préfecture "se sont tous mobilisés, et une cellule psychologique a été ouverte, avec un médecin et deux infirmières", a indiqué Joël Surig, faisant part de la tristesse de la communauté éducative.