Valérie Pécresse demande une interdiction de métro pour les pickpockets récidivistes

Valérie Pécresse a indiqué que les pickpockets sont "souvent mineurs, souvent en bande, souvent étrangers", et "multirécidivistes".
Valérie Pécresse a indiqué que les pickpockets sont "souvent mineurs, souvent en bande, souvent étrangers", et "multirécidivistes". © MIGUEL MEDINA / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Selon Valérie Pécresse, la seule manière efficace de faire sortir du métro les pickpockets multirécidivistes est de leur en interdire l'accès.

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR) a demandé lundi une interdiction de métro pour les pickpockets "multirécidivistes", "seule peine efficace" selon elle pour les "sortir du métro".

"Je demande à la garde des Sceaux une directive pénale aux procureurs : quand un pickpocket du métro est déféré devant un tribunal, on l'interdit de pénétrer dans les gares et dans le métro et comme ça, on donne aux contrôleurs une arme efficace pour les en sortir", a proposé Valérie Pécresse sur RMC/BFMTV. "C'est une peine complémentaire qui peut être prononcée par le juge, et qui ne l'est pas. Or, c'est la seule peine efficace pour que les contrôleurs puissent sortir les pickpockets du métro", a-t-elle insisté, dénonçant des pickpockets "souvent mineurs, souvent en bande, souvent étrangers", et "multirécidivistes".

Trois brigades mobiles de sécurité dans les écoles. L'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur s'est dite aussi "très préoccupée par la dégradation de la situation dans les établissements scolaires" et a réclamé "d'urgence un plan contre les violences en milieu scolaire". "La vérité, c'est qu'il y a une forme d'édredon sur ces violences et que les statistiques ne reflètent pas la réalité de ce que vivent les enseignants et les élèves aujourd'hui", a-t-elle dénoncé. "Je vais recruter trois brigades mobiles de sécurité que j'enverrai sur les sites les plus à risque pour ramener le calme", a annoncé Valérie Pécresse en précisant que chaque brigade serait constituée de "cinq personnes spécialement formées à la sécurité et à la médiation en milieu scolaire".

"J'ai fait 500 opérations de sécurisation des lycées, j'ai mis des caméras de vidéoprotection partout, des sas d'entrée partout où on me le demandait", a-t-elle rappelé. 

Vers un retour du "policier référent" ? La présidente de région a également demandé à "réactiver le policier référent" (une mesure instaurée à la rentrée 2010 sous le quinquennat Sarkozy, ndlr), dans chaque établissement, ce "policier qui était dans l'établissement pour faire le lien avec la police nationale et pour faire en sorte de rappeler la loi de la République".