Un total de 897 voitures ont été brûlées et 368 personnes placées en garde à vue lors des soirées du 13 et du 14 juillet, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur en jugeant que l'importante mobilisation des forces de l'ordre a permis de limiter le nombre d'incidents.
Un nombre d'incidents "limité". Le nombre de voitures brûlées est en très légère hausse par rapport à l'an dernier où 855 véhicules avaient pris feu tandis que celui des gardés à vue, 368, est en forte baisse par rapport aux 577 l'an dernier. "La très importante mobilisation des forces de l'ordre, auxquelles Gérard Collomb souhaite rendre un hommage appuyé, a permis de limiter sensiblement le nombre d'incidents et notamment de rixes sur la voie publique commises en marge des festivités du 14 juillet", a souligné Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
13 représentants des forces de l'ordre blessés. "Au cours de plusieurs épisodes de violences urbaines, nos forces de sécurité ont été la cible d'agressions intolérables, dont les auteurs auront à répondre devant la justice. Tout comme seront poursuivis les auteurs d'incendies de véhicules, évidemment toujours trop nombreux", a poursuivi Pierre-Henry Brandet. "Aux 13 fonctionnaires et militaires blessés ces deux dernières nuits", le ministre apporte son "entier soutien", a-t-il complété. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, à Sevran, en Seine-Saint-Denis, un policier a notamment été "roué de coups" lors d'une intervention avant de faire usage de son arme à huit reprises pour se dégager et de blesser un homme de 18 ans, selon des sources concordantes.
Selon le décompte du ministère, sur les 897 véhicules incendiés, 631 ont fait l'objet d'une mise à feu et 266 ont été touchés par propagation. En 2016, 614 véhicules avaient fait l'objet d'une mise à feu et 244 avaient été touchés par propagation. En 2015, c'est un total de 951 véhicules qui avaient été incendiés.