Un militaire du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres, dans le Tarn, aurait été agressé jeudi soir à l’arme blanche. Seul et en treillis, il faisait, en dehors de son service, une marche d’entraînement à une trentaine de kilomètres de sa caserne, sur un chemin autour de Saint-Julien-du-Puy. Vers 20h30, des promeneurs avaient prévenu les secours, après l'avoir découvert blessé à la cuisse. Le soldat avait alors été pris en charge à l'hôpital de Castres, dans la soirée.
Il avoue avoir menti. Dans un premier temps, ce sergent-chef d'une trentaine d'années a raconté avoir été abordé par deux hommes lui reprochant les bombardements français en Syrie. Ils l'auraient ensuite frappé à coups de poing, avant de lui asséner deux coups de cutter. Mais lors de son audition par les gendarmes, vendredi, le militaire a reconnu avoir menti sur les motifs de son agression. Il a avoué que celle-ci n'avait rien à voir avec l'intervention aérienne de l'armée française en Syrie, contrairement à ce qu'il avait prétendu.
Un soldat connu des services de police. Depuis le début, les gendarmes restaient très prudents sur le déroulé de la soirée et sur le motif de l'agression présumée. Des réserves qui s'expliquent par la personnalité du sergent-chef : celui-ci est bien connu des services de police. Il a en effet été condamné plusieurs fois, notamment pour des affaires de stupéfiants... Si l'agression ne semble pas faire de doute, les circonstances réelles de celle-ci restent donc toujours à établir.