Vendredi vers 8h30, deux hélicoptères militaires Gazelle se sont crashés dans le Var, selon une information de Var-Matin qu'Europe 1 a pu se faire confirmer. Le bilan est très lourd : cinq morts confirmés. "L'hypothèse de travail est celle d'une collision entre les deux appareils", a déclaré le procureur de Marseille. Précisant que les deux appareils n'étaient pas équipés de boîte noire, Xavier Tarabeux, le procureur de Marseille, a ajouté que l'hypothèse d'une collision des appareils avec une ligne haute tension était par contre "exclue".
La ministre des Armées, Florence Parly, était attendue sur place en début d'après-midi. "Je rends hommage aux militaires tués et je veux dire à leurs familles et leurs frères d’armes ma solidarité et mon soutien total", a-t-elle réagi sur Twitter.
Très vive émotion suite au tragique accident survenu ce matin dans le Var.
— Florence Parly (@florence_parly) 2 février 2018
Je rends hommage aux militaires tués et je veux dire à leurs familles et leurs frères d’armes ma solidarité et mon soutien total.
Je me rends cet après-midi au Luc, où les hélicoptères étaient basés.
Aucun survivant. Les hélicoptères militaires impliqués dans l'accident sont deux appareils de l'École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT) du Cannet des Maures, a précisé la préfecture du Var dans un communiqué. "Il y avait trois personnels dans l'un et deux dans l'autre, tous sont morts", a-t-on déclaré à la compagnie de gendarmerie de Brignoles. Les victimes sont trois moniteurs et deux stagiaires. L'accident s'est produit à proximité du lac de Carcès, à l'ouest de Draguignan et à 50 kilomètres au nord de Saint-Tropez, dans une zone boisée, vallonnée, accidentée où les élèves de l'EALAT du Cannet des Maures s'entraînent régulièrement. Les deux appareils se sont crashés simultanément, le premier dans la forêt, le deuxième sur la route, la D24.
Trop tôt pour avancer un scénario. Concernant les circonstances du crash, il est encore trop tôt pour avancer un scénario. "Je ne peux pas affirmer à ce jour que la cause du sinistre est la collision. Ils manœuvraient ensemble" lors d'un "entraînement tactique", a expliqué Jean-Luc Videlaine, le préfet du Var, précisant que l'une des deux carcasses "est carbonisée".
Secours déployés sur place. Vendredi matin, une vingtaine de militaires étaient sur place, ainsi que le commandant de groupement de gendarmerie et le sous-préfet du Var. Deux Dragons et un hélicoptère de gendarmerie ont été déployés sur place. La préfecture a déclenché son centre opérationnel pour coordonner les secours. Le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, est arrivé sur place. Les enquêteurs saisis sont ceux de la section de recherches de la gendarmerie de l'air puisqu'il s'agit d'appareils militaires. L'enquête s'annonce compliquée car il n'y a aucun témoin direct.
02 février 2018 : accident de 2 hélicoptères militaires dans le #Var, le préfet a activé son centre opérationnel départemental pour coordonner les secours pic.twitter.com/Tf1rGmI0Ej
— Préfet du Var (@Prefet83) 2 février 2018