Une opération de déminage a conduit à l'évacuation partielle du centre commercial Vélizy 2, sur la commune de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, mercredi en début d'après-midi, selon les informations recueillies par Europe 1. Le lourd dispositif mis en place après cette fausse alerte au colis piégé s'est achevé en début de soirée. Quelque 300 intervenants, dont des démineurs et des agents du Raid, ont été mobilisés et un périmètre de sécurité avait été mis en place autour du centre commercial.
Cocotte-minute vide. Une cocotte-minute a été retrouvée près d'un véhicule sur le parking extérieur du centre commercial, l'un des plus grands de la région parisienne. Après vérification des démineurs, la cocotte-minute s'est avérée être vide. Selon une source proche de l'enquête à l'AFP, "un petit bipeur, inoffensif", était accroché dessus. Une évacuation "partielle" avait été décidée "dans les parties du centre commercial contiguës" au colis suspect, "cela a été relativement fluide", a indiqué la préfecture.
⚠#Yvelines colis et véhicule suspects au centre commercial #velizy2 : opération de déminage et évacuation partielle en cours pic.twitter.com/WXd9ZtmpNo
— Préfet des Yvelines (@Prefet78) 22 février 2017
Une personne interpellée. Vers 15h30, un homme avait déposé "une cocotte-minute entourée de scotch" sur le parking "semi-fermé" du centre commercial, "au sol, entre les voitures", puis avait garé son véhicule cent mètres plus loin avant d'entrer dans le centre commercial. Repéré sur les images de vidéosurveillance, le suspect a été interpellé au sein du centre commercial, avant d'être placé en garde à vue pour "fausse alerte", selon le parquet de Versailles.
Connu pour de petits délits. "La volonté de créer une fausse alerte a l'air quand même assez évidente", a commenté une source proche du dossier : "C'est pas 'J'ai oublié ma cocotte-minute à Vélizy'". Âgé de 54 ans selon des sources policières, il est connu pour de petits délits mais inconnu du renseignement. Aucune trace d'explosifs n'a été retrouvée sur lui et l'enquête, menée par la sûreté départementale des Yvelines, devait s'attacher à comprendre les raisons de ses agissements.