Emmanuel Macron 1:13
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Arthur de Laborde avec Julien Moreau / Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
La séquence a surpris de nombreux internautes. Dans les minutes qui ont suivi son allocution du lundi 17 avril, Emmanuel Macron a été filmé dans les rues de Paris en train d'entonner un chant pyrénéen en compagnie d’un groupe de plusieurs personnes. Le chef de l'État avait déjà repris ce chant lors d’un déplacement dans les Hautes-Pyrénées, en juillet dernier.

Ce lundi 17 avril, à la suite de son allocution, Emmanuel Macron s'est baladé dans les rues de Paris en compagnie de son épouse. Vivement critiqué par de nombreux Français, le président de la République aurait pu être interpellé par un groupe de manifestants mécontents, mais il a été accosté par de jeunes gens qui lui ont demandé d’entonner, avec eux, un chant pyrénéen : "Le Refuge". 

Selon un journaliste de Valeurs actuelles, les chanteurs qui ont accompagné Emmanuel Macron étaient les choristes du chœur Saint-Longin. Ces derniers utilisaient Canto, une application qui répertorie des chants populaires et traditionnels dont l'un des fondateurs est réputé proche d'Éric Zemmour. Un conseiller de l'exécutif a souligné qu'Emmanuel Macron ne pouvait pas connaître tous les antécédents des personnes avec qui il chantait.

Un grand classique des chants traditionnels

Cette chanson d’Edmond Duplan est connue comme étant un grand classique des chants traditionnels du sud de la France. "Qu'il fait bon s'endormir, au refuge le soir, près du feu qui s'éteint, au pays des isards, ton cœur est mon refuge et tes yeux sont pour moi", raconte le refrain de la chanson.

Emmanuel Macron avait déjà entonné ce chant lors d’un déplacement à Argelès-Gazost, dans les Hautes-Pyrénées, en juillet dernier, lorsqu’il était parti à la rencontre d’éleveurs de brebis. Le président de la République est très attaché à la région des Hautes-Pyrénées où vivait sa grand-mère, dans la commune de Bagnères-de-Bigorre. De nombreux internautes ont longtemps cru que cette vidéo était un fake, mais l’Élysée a confirmé à Europe 1, ce mardi après-midi, que la vidéo était authentique.