La nouvelle reine du tennis féminin, la Japonaise Naomi Osaka, a admis jeudi en marge du tournoi d'Indian Wells qu'elle avait encore du mal à réaliser qu'il existait une poupée Barbie à son effigie.
"C'est un petit peu surréaliste." "C'est quelque chose de fort, car quand j'étais enfant, je jouais beaucoup à la poupée Barbie", a-t-elle expliqué. "Mais en même temps, c'est un petit peu surréaliste", a poursuivi Osaka qui a remporté coup sur coup l'US Open 2018 et l'Open d'Australie 2019. Née d'une mère japonaise et d'un père haïtien, la n°1 mondiale s'est dite fière de "représenter les gens qui pensent qu'ils ne sont pas représentés". "C'est vraiment un objectif important pour moi", a-t-elle insisté.
Honored to be selected as a Barbie Role Model to help inspire the next generation of girls ❤️ @Barbie#Barbie60#YouCanBeAnything#barbiepic.twitter.com/5LBZMsNXqJ
— NaomiOsaka大坂なおみ (@Naomi_Osaka_) 7 mars 2019
L'argent reversé à une école haïtienne. La poupée à son effigie, avec son imposante chevelure retenue par une visière, appartient à la collection "Sheroes" (héros au féminin) dans laquelle figurent déjà, parmi les sportives, la gymnaste Laurie Hernandez et l'escrimeuse Ibtihaj Muhammad. Osaka, 21 ans, a décidé de consacrer l'argent qu'elle recevra de son partenariat avec le géant des jouets Mattel à l'école élémentaire que son père a créée à Haïti.