Berlusconi aurait "démissionné" en cas de "rapports piquants" avec Noemi

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président du Conseil italien a nié, jeudi, avoir eu des rapports avec une mineure italienne, Noemi, et rejeté les accusations formulées début mai par son ancienne femme.

Silvio Berlusconi le jure "sur la tête de ses enfants", il aurait "démissionné immédiatement" s'il avait eu "des rapports piquants" avec une mineure. Jeudi, face à des journalistes, le président du Conseil italien a tenu a faire taire les rumeurs : "j'ai répondu à l'unique question qu'on a le droit de me poser, "président, avez-vous eu des rapports disons piquants, ou plus que piquants, avec une mineure?", La réponse est non, absolument non".

Début mai, quelques jours après s’être rendu aux 18 ans de la jeune Noemi, Silvio Berlusconi avait été accusé de fréquenter des mineures par son ancienne épouse, qui avait demandé le divorce à cette occasion.

Depuis lors, la gauche et La Repubblica, premier quotidien d’opposition, appellent le chef du gouvernement italien à s'expliquer sur ses relations avec la jeune fille. Samedi, La Repubblica a publié des déclarations de l'ex-petit ami de Noemi, qui affirme que Silvio Berlusconi avait téléphoné directement à la jeune fille après avoir été frappé par sa beauté sur des photos. Selon le jeune homme, Noemi a passé quelques jours avec une amie au Nouvel An dans la luxueuse villa du Cavaliere en Sardaigne.

Silvio Berlusconi a toujours affirmé qu'il connaissait la jeune fille par l'intermédiaire de ses parents avec lesquels il dit être ami depuis des années. Trois de ses enfants ont pris sa défense dans cette affaire.