"Une manifestation interdite à Téhéran, ça veut dire des hélicoptères qui jettent de l’acide, ça veut dire des voltigeurs à moto qui tabassent à coup de câbles ou qui entrent dans les manifestations avec des couteaux, ça veut dire le beau visage de Neda assassinée et ensanglantée", a raconté sur Europe 1 Bernard-Henri Lévy.
Le philosophe n’a pas exclu un scénario comme à "Tiananmen", symbole de la répression politique en Chine. Ecoutez un extrait de son interview au micro de Marc-Olivier Fogiel :
Bernard-Henri Lévy a cependant estimé qu’un "processus" comparable à une révolution était en cours. "Le bloc théologico-politique qui faisait la loi à Téhéran depuis 30 ans s’est fissuré", a-t-il assuré.
Bernard-Henri Lévy a ciblé Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien réélu dans des conditions très critiquées, le qualifiant tour à tour de "voyou", de "vieillard fanatique et affairiste" et de "dingue fanatique qui croit qu’il a un lien direct avec le Bon Dieu".