Que peuvent avoir en commun Taylor Swift, Angela Merkel, Angelina Jolie et la reine Elizabeth ? Elles sont toutes citées dans le classement des femmes les plus puissantes du monde publié mardi par le magazine Forbes.
Deux femmes politiques et une philanthrope en tête. Pour la cinquième année consécutive, c'est la chancelière allemande Angela Merkel qui arrive à la première marche du podium. La chef du gouvernement allemand est une fois encore consacrée pour avoir été réélue "à la tête de l'économie la plus dynamique d'Europe, faisant d'elle la plus ancienne élue en poste de l'Union européenne", explique Forbes, qui souligne aussi que parmi tous les dossiers européens, elle est également "au coeur des efforts pour essayer d'aider la Grèce à relancer son économie".
Une autre femme politique la talonne. Hillary Clinton "est numéro 2, à un souffle et un scrutin de la couronne de femme la plus puissante du monde", écrit le magazine. Ancienne secrétaire d'Etat américaine, ancienne sénatrice et ancienne Première dame désormais candidate démocrate à l'élection présidentielle de novembre 2016, elle a toujours figuré dans le classement. Elle était 6e l'an dernier. La médaille de bronze revient à Melinda Gates, la philanthrope épouse du fondateur de Microsoft. Elle est à la tête de la fondation Bill et Melinda Gates qui finance des projets humanitaires dans le monde entier.
La première Française à figurer au classement est Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international. Elle est à la sixième place.
Taylor Swift, la plus jeune. Dix-neuf femmes font leur entrée cette année dans la liste, dont la chanteuse américaine Taylor Swift, à la 64e place. A 25 ans, elle est la plus jeune du classement. Dans le monde du divertissement, Oprah Winfrey est 12e, Beyoncé 21e, Ellen deGeneres 50e, Angelina Jolie 54e, Sofia Vergara 54e et Shakira 81e.
Une majorité d'Américaines. La liste regroupe des femmes travaillant dans la technologie, la politique, les affaires, la finance, les médias, le divertissement, dans des organisations caritatives, et des milliardaires. Forbes détermine leur puissance en fonction de leur fortune, de leur puissance médiatique, de leur impact et de leurs sphères d'influence. Cette année, 59 sont Américaines, 18 sont de la région Asie-Pacifique, 12 d'Europe. Il y a aussi quatre femmes latino-américaines, quatre du Proche-Orient et trois d'Afrique.