Attaque du Hamas contre Israël : la Maison Blanche redoute une «escalade» et une possible «implication de l'Iran»

Deux porte-avions ont été envoyés en Méditerranée orientale.
Deux porte-avions ont été envoyés en Méditerranée orientale. © JIM WATSON / POOL / AFP
  • Copié
avec AFP
Les États-Unis craignent que le conflit entre Israël et le Hamas ne connaisse une "escalade" et redoutent une possible "implication de l'Iran". Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé samedi l'envoi par les États-Unis d'un second porte-avions en Méditerranée orientale.

Les États-Unis craignent que le conflit entre Israël et le Hamas ne connaisse une "escalade", a affirmé dimanche le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, disant également redouter une possible "implication de l'Iran". "Il existe un risque d'escalade à ce conflit, d'ouverture d'un second front au nord, et bien sûr de l'implication de l'Iran", a déclaré Jake Sullivan lors d'une interview à la chaîne CBS.

Deux porte-avions envoyés en Méditerranée orientale

Le conseiller de Joe Biden a affirmé que les États-Unis ne pouvaient pas "écarter l'hypothèse que l'Iran décide de s'impliquer directement d'une manière ou d'une autre". "C'est un risque, et c'est un risque dont nous sommes conscients depuis le début" du conflit, a-t-il ajouté.

 

"C'est pourquoi le président a agi aussi rapidement et de manière résolue pour déplacer un porte-avions en Méditerranée orientale, pour avoir des avions dans le Golfe, car il a envoyé un message très clair à tout État ou entité qui chercherait à tirer profit de cette situation", a encore déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé samedi l'envoi par les États-Unis d'un second porte-avions en Méditerranée orientale, afin de "dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre". L'USS Eisenhower et ses navires d'escorte rejoindront un premier porte-avions - l'USS Gerald R. Ford - déployé dans la région après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.