Boris Johnson savoure sa réélection 6:20
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Europe 1
Selon Jon Henley, correspondant du Guardian interviewé samedi par Europe 1, avec la réélection de Boris Johnson, le Brexit devrait avoir lieu le 31 janvier 2020 dernier délai. Mais ce ne sera que le début d'une longue période de négociations...
INTERVIEW

Le premier ministre britannique Boris Johnson s'est félicité vendredi 13 décembre au matin d'avoir obtenu "un nouveau mandat fort pour réaliser le Brexit", à l'issue des élections législatives britanniques du 12 décembre. Et pour cause, sa réélection est accompagnée d'une majorité de 80 sièges à la chambre des communes. Le discours de Johnson, basé sur la volonté ferme et claire d'aller au bout du Brexit, a par ailleurs rassuré les marchés financiers.

"C’est surtout la certitude je pense que les marchés apprécient, un peu de clarté !", confirme Jon Henley, correspondant aux affaires européennes du Guardian, interviewé sur Europe 1 samedi. "Comme l’a martelé Boris Johnson tout au long de cette campagne, son but est de réaliser le Brexit, d’enfin le mettre en œuvre. Ça fait 3 ans et demi que le parlement britannique n’arrive pas à concrétiser le vote pour le Brexit", détaille-t-il.

Entendu sur europe1 :
Il va falloir négocier toute la nouvelle relation entre l'Union européenne et son premier ex-membre.

Après le résultat du scrutin, la plupart des indicateurs étaient au vert sur les écrans des banques de la City. La bourse de Londres a bondi de plus de 3% et la livre sterling a connu son plus haut niveau face à l’euro depuis trois ans ! Des chiffres qui font écho à l'analyse de Jon Henley.

Il poursuit : "Boris Johnson va ramener l’accord devant le nouveau parlement, très probablement avant Noël. Il sera très certainement approuvé car Boris Johnson a maintenant une majorité de 80 sièges à la chambre des communes". Le Royaume-Uni sortira certainement de l'Union européenne le 31 janvier 2020 mais ce ne sera que le début, "il va falloir négocier toute la nouvelle relation entre l'Union européenne et son premier ex-membre".

Et si le Brexit ne faisait que commencer ?