Cinq soldats français ont été légèrement blessés jeudi par des tirs contre le camp des forces de l'ONU (Minusma) et de l'armée française à Kidal, au nord du Mali, où le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga était attendu dans la journée, a annoncé l'état-major français.
Tirs de mortier. "Ce matin à Kidal, sur la plateforme où sont colocalisées la Minusma et des unités de Barkhane, à 8h heure de Paris, cinq à six coups ont été observés, vraisemblablement venant de tirs de mortier déclenchés à distance", a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger. Cinq blessés légers sont à déplorer côté français, a-t-il précisé.
Quatre arrestations. La force Barkhane est aussitôt intervenue et a interpellé au moins quatre personnes "en lien plus que probable avec ces tirs", a-t-il ajouté. L'attaque a fait d'importants "dégâts matériels", a précisé de son côté la radio de la Minusma, Mikado FM, dans un tweet.
Des attaques régulières. Bien que depuis 2013 les groupes liés à Al-Qaïda aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de la Minusma, régulièrement visées par des attaques.