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Louise Sallé, édité par Clément Perruche
Des milliers de sympathisants du mouvement "Fridays for future" créé par Greta Thunberg vont manifester ce vendredi pour faire valoir leur engagement contre le réchauffement climatique. Le mouvement compte bien mettre la pression sur les dirigeants à quelques jours des élections législatives en Allemagne mais aussi de la COP 26.

A deux jours des élections législatives en Allemagne, les mouvements écologistes étudiants sont bien décidés à mettre la pression sur les dirigeants. Des milliers de personnes menées par Greta Thunberg manifestent ce vendredi à Berlin, Paris mais aussi Montréal. Les jeunes espèrent bien attirer l'attention des dirigeants sur le changement climatique en amont de la COP 26 de Glasgow.

Urgence à agir

Le principal message mis en avant par le mouvement "Fridays For Future" est l'urgence d'agir pour le climat. C'est la principale revendication que l'on entend dans les grèves étudiantes que le mouvement organise. Les jeunes ont également gagné pour la première fois l'occasion de porter des revendications auprès de l'ONU. Lundi, ils seront 400 à Milan pour préparer la COP 26 qui se tiendra en Ecosse du 1er au 12 novembre.

Parmi eux, Nathan Méténier, 22 ans. Depuis l'année dernière, cet étudiant français est l'un des sept jeunes conseillers climat du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. "En 2050, on aura 50 ans et le monde qui se dessine à nous sans action, forcément, c'est un monde terrifiant. L'idée, c'est de réfléchir à ces enjeux de climat pendant deux jours. La dernière journée sera consacrée à un dialogue de haut niveau avec des décideurs politiques comme le premier ministre du Royaume-Uni ou de l'Italie", explique-t-il.

Lors de cette pré-COP, chaque pays est représenté par deux jeunes et la difficulté sera donc de trouver à 400 un discours unifié et fidèle aux préoccupations de toute une jeunesse. Un thème, notamment, leur est cher et sera sans doute mis en avant : le lien entre injustice sociale et injustice climatique.