Jens Soltenberg était l'invité d'Europe 1 vendredi. 1:56
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Ariel Guez , modifié à
Invité exceptionnel de la matinale d'Europe 1, le Secrétaire général de l’Organisation du traité Atlantique-Nord Jens Stoltenberg est revenu sur la pandémie de coronavirus, plus particulièrement en Syrie. Il explique que l'OTAN soutiendra les propositions d'un cessez-le-feu, mais "il nous faut l’appui de nos alliés et également l’appui de la Russie".
INTERVIEW

"L’exemple de la crise sanitaire est un exemple typique d’une menace qui pèse sur le monde entier et qui nécessite une réponse commune et multilatérale". Au micro d'Europe 1, le Secrétaire Général de l'OTAN est revenu vendredi sur les conflits dans le monde qui perdurent malgré la pandémie de coronavirus. Face à la crise sanitaire, "nous devons rester unis devant ces menaces", a déclaré Jens Stoltenberg, en revenant plus précisément sur la gestion de la crise en Syrie.

"La situation en Syrie est très préoccupante puisque les hostilités se poursuivent, les victimes sont nombreuses", rappelle le Secrétaire général de l'Otan. L'Organisation "essaye d’intervenir pour apporter une solution négociée et pacifique", explique ​​Jens Stoltenberg. "Ce que nous avons essayé de faire à de nombreuses reprises : éviter d’avoir des bombardements aveugles qui sont menés par le régime de Bachar El-Assad et la Russie contre les populations civiles". 

"Trouver une issue durable à cette crise en Syrie"

Si plusieurs cessez-le-feu ont déjà été signés partout dans le monde, des combats se déroulent toujours en Syrie. "Toutes les propositions d’un cessez-le-feu qui pourra être respecté pour tous, nous les appuyons", a affirmé Jens Stoltenberg au micro d'Europe 1. "Mais il nous faut l’appui de nos alliés et également l’appui de la Russie", prévient-il. "Il faut arriver à trouver un processus de réconciliation politique pour trouver une issue durable à cette crise en Syrie". 

"Le cessez-le-feu devrait pouvoir être appliqué pour apporter l’aide médicale et humanitaire, c’est ça qui est plus urgent actuellement", continue le Secrétaire général de l'Otan, avant de conclure : "C’est une crise terrible et il faut que nos moyens soient à la disposition des populations qui en ont le plus besoin".