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Et si le prochain pape était Français ? Le nom du cardinal Aveline, archevêque de Marseille, figure désormais parmi les «papabile»

Louise Sallé . 1 min

À Rome, le conclave à Rome s'ouvrira dans cinq jours. Plusieurs noms font figure de favoris pour succéder au pape François et notamment un français, Jean-Marc Aveline, récemment élu à la présidence de la Conférence des évêques de France.

La succession du pape François est ouverte. Parmi les "papabile", le nom de Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. Figure récemment élu à la tête de la Conférence des évêques de France, l’archevêque de Marseille avait invité le pape en 2023.

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"C'est un cardinal qui fait l'unité"

Jean-Marc Aveline est réputé pour sa maîtrise du dialogue interreligieux et ses relations avec le monde musulman. Il connaît bien le fonctionnement du Vatican puisqu'il y occupe un poste important : il est chargé de nommer des évêques. Thibaut, fidèle rencontré à Rome la semaine dernière lors des obsèques de François, espère que ce prélat marseillais, très rassembleur, sera choisi. 

"Je pense que c'est un cardinal qui est vraiment dans la ligne du peuple et ça, c'est super. C'est aussi un cardinal qui fait l'unité. Puis il arrive d'un territoire où la question de l'intérêt religieux est hyper forte mais le problème, c'est qu'il ne parle pas italien apparemment", témoigne-t-il.

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"Il avait une proximité avec le pape François qui était assez touchante"

Au Vatican, ne pas parler italien est un handicap. Monseigneur Aveline se rend pourtant régulièrement à Rome. Il loge au séminaire français, un lieu dont le Père Olivier de Rubercy est recteur. "C'est vrai qu'on parle de lui. Il avait une proximité avec le pape François qui était assez touchante. Je crois qu'ils se rejoignaient dans certaines aspirations de cette église, en ouverture par rapport au monde, par rapport aux migrants. C'est le cardinal Aveline qui a fait beaucoup pour que le pape François puisse venir à Marseille et ça a été un grand succès", confie-t-il.

Avoir le nom d’un cardinal de l’Hexagone qui circule parmi les favoris est plutôt inédit : cela fait près de 647 ans que l’Église n’a pas eu de pape français.