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Yohann Tritz, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Un homme, surnommé "le boucher de Boutcha", serait l'un des principaux responsables des exactions qui ont horrifié le monde dans cette ville ukrainienne, située près de Kiev. Dans une enquête provisoire, des activistes ukrainiens affirment qu'il s'agit d'Azatbek Omurbekov, un officier russe d'une quarantaine d'années qui a déjà sévi en Ukraine.

Qui est responsable du massacre de Boutcha ? Dans cette ville ukrainienne située au nord-ouest de Kiev, des dizaines de cadavres ont été découverts dans les rues après le retrait des forces militaires russes. Ce jeudi, les services de renseignement allemands ont intercepté des communications radio de soldats qui évoquent ces exactions. Des activistes ukrainiens affirment avoir identifié celui qu'ils surnomment "le boucher de Boutcha" comme principal responsable de ce massacre. Il s'agirait d'un haut militaire russe.

L'homme dans le viseur de ces activistes s'appelle Azatbek Omurbekov. En quelques heures, il est devenu l'ennemi numéro un en Ukraine. D'après l'information de ce groupe ukrainien, "le boucher de Boutcha" est le chef du bataillon russe qui occupait la ville et ses alentours. Il est soupçonné d'avoir orchestré les viols, le pillage et le massacre de centaines de civils.

L'officier serait à la tête de 1.600 hommes

L'officier, lieutenant-colonel âgé d'une quarantaine d'années, avait déjà sévi en 2014 dans le pays, où il avait été signalé à l'époque en Crimée et dans le Donbass. Le gouvernement russe l'a décoré dernièrement pour services exceptionnels. Avant de partir pour cette opération, il a même reçu la bénédiction de l'Église orthodoxe. Il serait à la tête de 1.600 hommes qui se sont repliés en Russie il y a quelques jours, laissant la région de Kiev dans le chaos.

C'est une enquête du groupe surnommé "Inform Napalm", aidé par des hackers, qui a permis de l'identifier. Sa photo a été mise en ligne, et aussi son adresse postale, son adresse mail et son numéro de téléphone. Il s'agit encore d'une enquête provisoire, et rien n'a été confirmé pour le moment.