Les policiers ont utilisé du gaz poivre pour disperser des manifestants, mardi.
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avec AFP , modifié à
Un fourgon transportant une vingtaine de policiers s'est retrouvé bloqué par quelques centaines de manifestants radicaux, mardi à l'aéroport de Hong Kong, toujours occupé.

Un groupe de policiers anti-émeutes a fait usage de gaz poivre pour repousser des manifestants, à l'extérieur de l'aéroport de Hong Kong mardi soir, alors qu'il essayait d'escorter un homme évacué par ambulance.

Un fourgon bloqué par des manifestants

Un fourgon transportant une vingtaine de policiers s'est retrouvé bloqué par quelques centaines de manifestants radicaux alors qu'il suivait l'ambulance, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place. Les policiers sont alors sortis de leur fourgon pour dégager la voie, pulvérisant du gaz poivre et arrêtant au moins deux personnes, a-t-il précisé.

Nouvelle journée de chaos à l'aéroport

L'aéroport de Hong Kong a connu mardi une deuxième journée de chaos avec la suspension ou l'annulation de centaines de vols du fait des manifestations pro-démocratie, le gouvernement local les accusant de précipiter la ville sur une voie "sans retour". Tandis que des dizaines de milliers de passagers étaient pénalisés par cette nouvelle action coup de poing des contestataires, la Chine a accentué la menace d'une intervention, au travers de vidéos diffusées par ses médias officiels montrant des forces se massant à la frontière de la région semi-autonome.

Trump affirme que l'armée chinoise se déploie "à la frontière avec Hong Kong" 

"J'espère que ça va se résoudre pour tout le monde, y compris pour la Chine", a de son côté déclaré le président américain Donald Trump. "J'espère qu'il puisse y avoir une solution pacifique. J'espère que personne ne sera blessé. J'espère que personne ne sera tué", a-t-il dit à des journalistes.

Les services de renseignement américains font par ailleurs état d'un déploiement de l'armée chinoise "à la frontière avec Hong Kong", a déclaré mardi Donald Trump sur Twitter, appelant "tout le monde" au "calme". Dans un autre tweet, le président américain a aussi estimé, de manière mystérieuse, que beaucoup de personnes l'accusaient, ainsi que les États-Unis, d'être responsables "des problèmes actuels à Hong Kong".