"Je demande à l'Arabie saoudite de renoncer à l'exécution du jeune Ali al-Nimr au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et que les exécutions doivent être empêchées". C'est ce qu'a déclaré François Hollande mercredi à Bruxelles alors que le jeune homme de 21 ans doit être exécuté dans son pays prochainement.
La position française. "La France est opposée à la peine de mort. J'ai toujours rappelé que cette position ne variait pas, ne connaissait aucune exception et que pour nous tout doit être fait pour faire cesser ces exécutions partout, et notamment en Arabie saoudite", a insisté le chef de l'Etat alors que la France cultive des liens étroits avec le royaume.
Exécuté pour avoir manifesté. Le père de ce jeune Saoudien de 21 ans condamné à mort et en attente d'être exécuté a appelé mercredi le roi Salmane à épargner la vie de son fils, arrêté à 17 ans en février 2012 pour avoir manifesté contre les autorités. Des appels émanant d'organisations des droits de l'Homme et de nombreux pays se sont multipliés pour empêcher cette exécution par décapitation.