Le magnat russe de l'aluminium Oleg Deripaska a réfuté lundi avoir exigé de bénéficier d'une immunité en échange d'une participation à l'enquête parlementaire américaine concernant d'éventuelles ingérences russes dans l'élection présidentielle remportée par Donald Trump. Selon le New York Times vendredi, le milliardaire, propriétaire notamment du géant de l'aluminium Rusal, a proposé de collaborer avec les commissions du Renseignement du Congrès américain en échange d'une "immunité totale", ce qui lui a été refusé.
Des preuves d'une non-ingérence. Dans un communiqué publié par sa holding, Oleg Deripaska juge l'article "mensonger et trompeur", tout en confirmant être prêt à participer aux travaux des parlementaires. "Le fait que je cherche à obtenir autre chose que la vérité dans ce feuilleton relève purement du mensonge", écrit-il, précisant que ce sont des représentants du Congrès qui "ont contacté (son) avocat à Washington et non l'inverse". Il ajoute ne pas détenir d'informations soutenant la thèse d'une ingérence russe mais "des preuves témoignant du contraire". Le Kremlin a toujours démenti toute ingérence dans l'élection de Donald Trump.