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William Molinié (envoyé spécial en Israël) / Crédits photo : ALEXI J. ROSENFELD / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES VIA AFP
Selon les dernières estimations, plus de 230 otages seraient encore entre les mains du Hamas. Une situation qui révolte et désempare les familles des personnes enlevées le 7 octobre dernier. Des milliers de personnes sont partis de Tel-Aviv mardi pour une marche de 100 km qui doit les mener samedi soir à Jérusalem, aux portes de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

C'est la première otage dont le corps a été retrouvé dans la bande de Gaza, dans l'un des bâtiments de l'hôpital al-Chifa. Yehudit Weiss, 64 ans, avait été kidnappée par les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier. Pour Tsahal, la femme a été assassinée par le mouvement islamiste palestinien. 

Depuis trois jours maintenant, les soldats de Tsahal traquent les terroristes palestiniens dans l'hôpital. Et selon les dernières estimations, il resterait plus de 230 otages aux mains du Hamas, dont huit Français. En Israël, leurs familles exigent à cor et à cri leur libération immédiate. Ils sont des milliers à être partis de Tel-Aviv mardi pour une marche de 100 km qui doit les mener samedi soir à Jérusalem jusqu'à la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Des proches de personnes disparues, mais aussi des anonymes, sont venus soutenir les proches des otages. 

Une marche pour crier sa colère

Une marche pour crier, parce que devant tant de désespoir, les mots manquent. "Personne ne sait vraiment quoi faire et c'est ça qui est terrifiant. Que puis-je faire pour aider ? Alors, j'ai juste décidé de venir ici et de marcher avec tout le monde", lance Offil.

Une marche pour implorer. "Tous doivent rentrer dès maintenant. Relâchez-les maintenant. Ce sont des êtres humains comme vous et moi, comme n'importe qui d'autre. On ne leur permet pas de s'exprimer et on n'a pas plus le temps", poursuit Tova. Une marche également pour réfléchir. "Il faut des négociations. Des négociations intelligentes. N'importe quel dirigeant raisonnable peut le faire et doit le faire. Le problème, c'est qu'on est là, à essayer de négocier avec ces psychopathes de Daech, ou appelez-les comme vous le voulez, ce sont des gens à qui on ne peut pas parler", avance Sour.

Si marcher ne suffit pas, ils trouveront d'autres chemins pour échapper à l'indifférence.