19 novembre : Seif al-Islam arrêté. Considéré comme le dauphin de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam a été arrêté dans le sud de la Libye, selon l'annonce faite par le ministre de la justice libyen, Mohammed al-Allagui.
20 octobre : Mouammar Kadhafi a été tué. Le Conseil national de transition (CNT) annonce la mort de Mouammar Kadhafi. Le leader déchu en fuite a succombé aux blessures reçues jeudi lors de sa capture, a annoncé le nouveau régime libyen, dans le dernier assaut contre sa ville natale, Syrte.
28 septembre : un nouveau parti politique libyen créé. Les fondateurs du Rassemblement national pour la justice et la démocratie (RNJD) ont annoncé la formation de leur parti politique à Benghazi avec l'objectif d'instaurer un Etat basé sur le droit et la décentralisation. Kadhafi serait toujours en Libye selon les membres du CNT qui le soupçonnent de se cacher près de Ghadamès, non loin de la frontière algérienne.
27 septembre : le port de Syrte est tombé. Les combattants du Conseil national de transition (CNT) ont pris le contrôle du port de Syrte, ville d'origine de Mouammar Kadhafi et un des bastions des fidèles du dirigeant déchu. Selon l'ONU, près de 2.000 personnes ont fui la ville, privée d'eau, d'électricité et de nourriture. La formation d'un gouvernement libyen a été reportée jusqu'à la libération totale du pays.
26 septembre : la Monnaie de Paris propose de réaliser la monnaie du pays. La Monnaie de Paris, qui frappe l’argent français, a proposé au Quai d’Orsay d’en discuter avec le Conseil national de transition (CNT), qui exerce le pouvoir à Tripoli.
25 septembre : un charnier géant découvert à Tripoli. Un charnier contenant les restes de 1.200 corps a été découvert en Libye, près de la prison d'Abou Salim de Tripoli. Cet établissement pénitentiaire situé dans le sud de Tripoli abritait, à l'époque de Mouammar Kadhafi, les opposants au régime du Guide, y compris ceux qui s'étaient les premiers soulevés contre son règne depuis la mi-février.
23 septembre : Total annonce son retour en Libye. Après un mois d'arrêt, la compagnie pétrolière Total a annoncé la reprise de son exploitation en Libye. La plate-forme d'Al Jurf, à une centaine de kilomètres des côtes, est la première à recommencer à fonctionner depuis la chute du régime Kadhafi.
21 septembre : l'Otan prolonge de trois mois son intervention en Libye. Les forces du nouveau régime conquièrent les villes de Sebha et Waddan, mais subissent de lourdes pertes à Syrte.
20 septembre : un nouvel enregistrement sonore de Kadhafi. Le dirigeant libyen déchu a qualifié de "mascarade" les évènements en cours en Libye et appelé les Libyens à "ne pas croire" qu'un changement de régime y est survenu, dans un enregistrement sonore diffusé mardi. A New York, Moustapha Abdeljalil participe à une réunion des "amis de la Libye" et rencontre Barack Obama. Il déclare que la "révolution" a fait 25.000 morts. L'UA, dernier verrou diplomatique, reconnaît le CNT
16 septembre : Mouammar Kadhafi critique avec virulence la visite de David Cameron et Nicolas Sarkozy en Libye. Moussa Ibrahim, le porte-parole du dirigeant libyen a accusé les deux dirigeants de vouloir "transformer la Libye en fief de l'Occident". Ce même jour, le ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu à Tripoli pour s'entretenir avec les nouveaux dirigeants du CNT. Parallèlement à cette rencontre, la bataille de Syrte s'est soldée par la mort de 11 membres du CNT mais a permis aux opposants de pénétrer à Bani Walid, fief pro-Kadhadi. L'Assemblée générale des Nations unies a attribué au CNT.
15 septembre : Nicolas Sarkozy savoure sa victoire en Libye. Le président français s'est rendu, en compagnie du Premier ministre britannique David Cameron, à Tripoli puis à Benghazi. Où il a lancé : "Vive Benghazi, vive la Libye, vive l'amitié entre la France et la Libye". Nicolas Sarkozy a souhaité qu'il n'y ait ni "vengeance" ni "règlements de comptes"."Nous vous aiderons à trouver Mouammar Kadhafi et à le porter devant la justice", a ajouté David Cameron.
13 septembre : Amnesty International a accusé le régime de Mouammar Kadhafi de crimes contre l'humanité en Libye. Les combattants du Conseil national de transition (CNT) auraient également commis des abus qui, dans certains cas, constituent des crimes de guerre. Sur le terrain, des centaines de civils libyens ont fui mardi Bani Walid, fief kadhafiste situé à 150 km au sud-est de Tripoli contre lequel les forces du Conseil national de transition (CNT) prévoient de lancer une offensive d'envergure ces prochains jours.
12 septembre : Un gouvernement d'ici à 10 jours. Mahmoud Jibril, numéro deux du CNT, a annoncé la formation d'un gouvernement de transition d'ici "une semaine à dix jours". Sur le plan diplomatique, la Chine a pris acte lundi de la chute de Mouammar Kadhafi, devenant le dernier membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU à reconnaître officiellement le CNT libyen.
11 septembre : La résistance continue à Bani Walid. Les combattants anti-kadhafistes ont décidé de faire une pause dans leur progression pour épargner les civils, visiblement utilisés comme boucliers humains par les partisans du leader déchu. L'un de ses fils, Saadi Kadhafi, homme d'affaires et un ancien footballeur, est arrivé au Niger.
10 septembre : Fin de l'ultimatum aux pro-Kadhafi. Les révolutionnaires libyens se sont confrontés à une résistance féroce des derniers bastions de l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi. Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) est arrivé à Tripoli après avoir passé plusieurs mois avec le gouvernement provisoire à Benghazi.
9 septembre : Poursuite des combats près de Bani Walid et de Syrte. Mouammar Kadhafi, en fuite, fait l'objet d'un avis de recherche international après la diffusion d'une "notice rouge" par Interpol. Ses troupes ont jusqu'au 10 septembre pour déposer les armes, selon les termes de l'ultimatum fixé par le Conseil national de transition (CNT).
8 septembre : Kadhafi refuse la défaite. Dans un entretien audio avec la chaîne syrienne Arraï TV, l’ancien "Guide" a assuré que "l'OTAN va être vaincu", car "ses capacités matérielles ne lui permettent pas de continuer" à intervenir. "Nous sommes prêts à Tripoli et partout à intensifier les attaques contre les rats et les mercenaires, qui sont une bande de chiens", a encore lancé Mouammar Kadhafi. Dans le même temps, des images de famille du dictateur sont rendues publiques et les ONG s'interrogent sur la manière dont sont traités les prisonniers des rebelles.
7 septembre : Les services secrets français, britanniques et américains mis en cause dans des documents. Selon l'organisation humanitaire, Human Right Watch, des informations auraient été transmises au régime de Mouammar Kadhafi ainsi que des "transferts secrets de prisonniers vers la Libye". Le premier ministre britannique, David Cameron a lancé une enquête mercredi. De son côté, le Quai d'Orsay a évoqué des liens "ponctuels" pour lutter contre le terrorisme. Paris nie cependant toute aide pour l'arrestation d'opposants au régime. Le Medef se porte candidat pour participer à la reconstruction du pays.
6 septembre : Kadhafi peut-être en fuite vers le Burkina. Le dirigeant déchu pourrait se trouver dans un convoi de 200 à 250 véhicules repéré au Niger. Il pourrait faire route vers le Burkina Faso, pays qui a offert l'asile à Kadhafi.
1 septembre : La conférence de Paris appel au "pardon". Les 63 pays réunis à l'Élysée autour de Nicolas Sarkozy ont annoncé le dégel des avoirs des Kadhafi tout en précisant que les frappes de l'Otan allaient se poursuivre. Les participants ont exhorté les Libyens à "la réconciliation" après des mois de combats fratricides. Quelques heures auparavant, un nouveau message de Mouammar Kadhafi avait appelé à la poursuite des "combats".
31 août : L'étau se resserre autour de Kadhafi. L'Otan a accentué ses frappes sur les villes de Syrte et de Bani Walid où le leader libyen déchu pourrait se cacher. Alors que Seif al-Islam, a appelé à "résister" malgré la chute de la capitale, son frère Saadi a affirmé vouloir négocier avec le CNT.
30 aout : Les rebelles ont lancé un ultimatum aux derniers partisans de Mouammar Kadhafi. "A partir de samedi, si une issue pacifique n'est toujours pas en vue sur le terrain, nous pourrons faire la différence militairement", a prévenu le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil.
29 août : Une partie de la famille Kadhafi se réfugie en Algérie. L'épouse et trois enfants de Kadhafi se sont réfugiés en territoire algérien, les rebelles demandent leur extraidtion. La libération progressive du pays montre par ailleurs l'horreur des crimes commis par les pro-Kadhafi.
27 août : Les rebelles s'emparent soir du principal poste-frontière avec la Tunisie, celui de Ras Jdir.
26 août : L'Otan poursuit ses frappes dans les environs de Syrte et de Tripoli. Les rebelles affirment contrôler "95%" de la capitale, où il ne reste que quelques poches de résistance. Le chef militaire des rebelles à Tripoli se révèle par ailleurs être un islamiste au passé chargé et proche d'Al-Qaïda.
25 août : Les rebelles progressent encore. A Tripoli, les combats se sont poursuivis toute la journée. La ville natale de Mouammar Kadhafi, Syrte, a été bombardée par l'Otan. Et ce, alors que le "guide suprême" restait introuvable. Un message audio du colonel a été diffusé sur une chaîne de télévision. Il a appelé les Libyens à la lutte armée pour "vaincre les ennemis" et "libérer Tripoli".
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a accepté de débloquer 1,5 milliards de dollars d'avoirs gelés qui serviront à financer une aide urgence à la reconstruction de la Libye.
24 août : Mouammar Kadhafi a assuré être sorti "incognito" dans Tripoli. Le "guide suprême" de Libye a pris la parole tôt mercredi sur une radio de Tripoli. Mouammar Kadhafi a expliqué qui s'est "promené incognito" dans la capitale libyenne "sans que les gens (le) voient. Il a indiqué avoir quitté son QG de Bab al-Aziziah à Tripoli, une "décision tactique", selon lui.
Dans ce même message, Mouammar Kadhafi a invité les habitants de Tripoli à "nettoyer" la capitale libyenne de la présence des insurgés. "Tous les Libyens doivent se rendre à Tripoli, les jeunes hommes, les membres des tribus et les femmes doivent parcourir Tripoli et la passer au peigne fin à la recherche de traîtres", a-t-il ajouté. Le colonel a promis de se battre jusqu'au "martyre" ou jusqu'à la victoire contre l'Otan.
23 août : Le QG de Kadhafi pris par les rebelles. Les insurgés libyens ont pris le contrôle du quartier-général de Mouammar Kadhafi à Tripoli après plusieurs heures de combats acharnés. Des centaines de rebelles participent à l'assaut. Et ce, alors que le "guide suprême" restait toujours introuvable.
22 août : Alain Juppé annonce un sommet à Paris. Le ministre français des Affaires étrangères a proposé une réunion la semaine prochaine à Paris du Groupe de contact sur la Libye. Cette réunion des puissances mondiales et régionales réunies dans le groupe de contact sur la Libye est destinée à "fixer la feuille de route" de la communauté internationale, "au côté" du Conseil national de transition (CNT), organe politique des rebelles, a détaillé Alain Juppé.
Le colonel Mouammar Kadhafi "est toujours à Tripoli et serait actuellement dans sa résidence de Bab Al-Aziziya", a assuré lundi un diplomate dans la capitale libyenne, sous couvert de l'anonymat. Et ce, alors que les rebelles ont affirmé détenir plus de 80% de Tripoli.
21 août : Les rebelles prennent le contrôle de quartiers de Tripoli. Les insurgés sont entrés dans la capitale libyenne par l'ouest, prenant le contrôle de plusieurs quartiers. Le colonel Kadhafi a appelé ses partisans à "nettoyer" la capitale des rebelles.
20 août : Une offensive lancée contre Tripoli. Les rebelles ont mené une offensive samedi soir contre la capitale libyenne. En réponse, Mouammar Kadhafi a exhorté ses partisans à "marcher par millions" pour "libérer les villes détruites".
19 août : Les rebelles gagnent du terrain. Les insurgés ont annoncé avoir pris les villes de Zliten et Zawiyah, deux villes côtières encadrant la capitale, Tripoli.
18 août : Un nouveau cessez-le-feu proposé par Kadhafi. Le régime propose de nouveau un cessez-le-feu tout en excluant un départ du "guide suprême". Et ce, alors que les rebelles contrôlent la raffinerie de Zawiyah, ouest de Tripoli.
16 août : Des négociations secrètes entre les deux parties. Des négociations secrètes se déroulent dans un hôtel à Djerba, en Tunisie, entre représentants des rebelles et représentants du guide libyen. D'après les informations recueillies par Europe 1, ces négociations seraient déjà très avancées. Pour la toute première fois, le départ de Kadhafi est évoqué par son camp au cours de ces négociations, ont confié des sources proches des rebelles à Europe 1. D'après ces dernières, Kadhafi quitterait non seulement le pouvoir mais aussi le pays.
8 août : Le gouvernement par intérim limogé. Moustapha Abdeljalil, devenu président du Conseil national de transition, limoge le gouvernement par intérim.
20 juillet : Pour Alain Juppé, Kadhafi pourrait rester en Libye. D'après le ministre français des Affaires étrangères, Kadhafi pourrait être autorisé à rester en Libye, à condition de renoncer à toute activité politique dans son pays. De son côté, Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec plusieurs chefs de la rébellion de Misrata.
17 juillet : Kadhafi menace, l’Otan bombarde. Dans un discours très agressif retransmis par haut-parleur à un rassemblement de plusieurs milliers de Libyens, Kadhafi s’en prend à l’"agresseur colonialiste croisé". L’Otan réplique en bombardant le quartier Aïn Zara, dans la grande banlieue de Tripoli.
16 juillet : Des Libyens prêts à mourir pour Kadhafi. Son ancien quartier général à Tripoli est investi par des centaines de boucliers humains. "On versera jusqu'à la dernière goutte de notre sang pour le guide", affirme l'un d'eux au micro d'Europe 1.
13 juillet : La rébellion nie avoir mené des exactions. Elle était accusée par l’ONG Human Rights Watch d’avoir persécuté des civils pro-Kadhafi. "Ce n’est plus le cas dans les zones libérées", se défend Mahmoud Jibril, numéro deux des forces rebelles.
12 juillet : Des "contacts" entre la France et Kadhafi. Une information confirmée par le ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, qui estime toutefois qu’il ne s’agit pas "d’une véritable négociation".
29 juin : Paris aurait armé les rebelles. Le Figaro affirme que la France aurait livré, au sud de Tripoli, des lance-roquettes, des fusils d'assaut, des mitrailleuses et des missiles antichar.
27 juin : La Cour pénale internationale (CPI) délivre un mandat d’arrêt contre Kadhafi. Le leader libyen est poursuivi pour des meurtres et des persécutions constitutifs de crimes contre l’humanité à l’encontre de la population civile libyenne, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata.
21 juin : La Libye a coûté 100 millions d’euros à la France. C’est une estimation formulée par le ministre de la Défense Gérard Longuet, au terme de trois mois d’opérations aériennes. Soit environ un
million d’euros par jour d’intervention des forces françaises.
19 juin : L’Otan reconnaît une bavure. Elle a tué neuf personnes par erreur lors d’un bombardement sur un quartier résidentiel de Tripoli, dont cinq membres d’une même famille.
16 juin : Mouammar Kadhafi serait prêt à accepter des élections en Libye. Elles pourraient être supervisées par des organisations internationales, selon son fils Saif al Islam. Cette bonne résolution arrive "un peu tard", estiment les Etats-Unis, qui confirment leur volonté de voir Kadhafi quitter le pouvoir.
7 juin : La France cherche une solution négociée. Selon les informations d'Europe 1, face à l'enlisement militaire en Libye, des discussions ont débuté avec Mouammar Kadhafi pour qu'il quitte le pouvoir et la Libye.
4 juin : Des hélicoptères français effectuent des frappes au sol. Des hélicoptères de l'armée française de type Tigre et Gazelle ont conduit pour la première fois dans la nuit de vendredi à samedi des frappes au sol en Libye.
1er juin : Kadhafi accusé d'avoir tué 10.000 Libyens. Les exactions menées par Mouammar Kadhafi ont fait plus de 10.000 morts en trois mois à Tripoli, selon Le Figaro, qui cite un diplomate proche du dossier.
31 mai : La Libye fait un bilan de 718 morts. Le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim affirme que 718 civils ont été tués et 4.067 autres blessés par les raids de l'Otan et de la coalition internationale depuis le 19 mars
23 mai : La France envoie des hélicoptères. L'armée de terre a envoyé une vingtaine d'appareils pour accroitre la présence militaire de l'Otan sur le terrain.
16 mai : Kadhafi recherché par la CPI. La Cour pénale internationale (CPI) demande un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.
14 mai : Kadhafi ne comprend que "la force". Dans une interview, le ministre de la Défense Alain Juppé appelle à intensifier la pression militaire contre le régime Kadhafi.
13 mai : Kadhafi donne des preuves de vie. L'Italie ayant affirmé que le colonel était "très probablement parti de Tripoli et est probablement blessé", Mouammar Kadhafi délivre un message audio sur la télévision d'Etat.
12 mai : Un Français abattu à Benghazi. Le patron français d'une société de sécurité privée est abattu à Benghazi, quatre autres hommes sont arrêtés.
9 mai : La Libyenne victime de viol a fui. Eman Al-Obeidy, qui s'était déclaré victime de viol de la part de soldats fidèles au régime, a réussi à fuir le pays et à rejoindre la Tunisie voisine. Une polémique éclate par ailleurs sur la supposée non-intervention du porte-avion français Charles-de-Gaulle face au naufrage d'un bateau transportant des migrants libyens.
6 mai : La France expulse les diplomates kadhafistes. La France décide d’expulser quatorze diplomates libyens, qui avaient été nommés par le régime de Mouammar Kadhafi.
5 mai : Un Rennais sur le front libyen. Europe 1 a rencontré Adel, un Libyen vivant en Bretagne et reparti vers Tripoli pour combattre les forces pro-Kadhafi.
1 mai : Un fils de Kadhafi tué. L'Otan bombarde plusieurs sites appartenant à la famille Kadhafi et tue Saif al-Arab Kadhafi, un des fils du colonel.
30 avril : Kadhafi prêt à négocier ? Mouammar Kadhafi appelle Paris et Washington à négocier une sortie de crise, sans que cela aboutisse.
25 avril : La coalition bombarde le bureau de Kadhafi. Le bureau du colonel Kadhafi, situé dans son immense résidence à Tripoli, a été totalement détruit par une frappe aérienne de l'Otan tôt lundi, tandis que de fortes explosions ont été ressenties dans plusieurs quartiers de la capitale. Le "guide" libyen est sain et sauf.
21 avril : Avancée des rebelles. L'insurrection libyenne a repris le contrôle d'un porte-frontière avec la Tunisie.
20 avril : Le président du CNT reçu à l'Elysée. Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition libyen (CNT) a été reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. Le France a promis une intensification des raids aériens internationaux, et l'envoi d'officiers, mais pas de troupes au sol. L’ONU a par ailleurs qualifié le siège de Misrata de crime de guerre en vertu du droit international.
19 avril : Un mois d'intervention. Alors que les rebelles demandent expressément l'intervention de troupes occidentales au sol, Alain Juppé, ministre de la Défense, affirme qu'il n'est pas question d'envoyer des troupes en Libye. De son côté, le Prmier ministre, François Fillon, annonce une intensification des frappes de la coalition.
15 avril : Tribune commune de Sarkozy, Obama et Cameron. Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron jugent "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi", dans une tribune commune diffusée dans quatre quotidiens français, américain, britannique et arabe.
14 avril : "Tout faire" pour protéger les civils. L'Otan s'est engagée à "tout faire" pour protéger les civils libyens des troupes de Mouammar Kadhafi, dont la chute est désormais bien l'objectif avoué, mais sans réussir à mobiliser les quelques avions qui lui manquent pour assurer sa mission.
13 avril : Première réunion du groupe de contact à Doha. Le groupe a décidé "la mise en place d'un mécanisme financier temporaire pour doter le Conseil national de transition et la communauté internationale de moyens de gérer les aides et répondre aux besoins urgents" des régions contrôlées par la rébellion. Un appel au cessez-le-feu a également été formulé par la voix du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
12 avril : Appel du chef de la rébellion. Mustapha Abdeljalil, le président du Comité national de transition libyen (CNT), a lancé mardi un appel à l’aide à la communauté internationale, pour qu'elle poursuivent ses efforts en direction des rebelles. A Paris, la France a tancé l'Otan, Alain Juppé et Gérard Longuet réclamant un soutien plus appuyé de l'intervention en Libye.
11 avril : Kadhafi accepte la feuille de route. Le leader Libyen a accepté le plan proposé par une délégation de présidents africains pour un retour à la paix. Mais le groupe de l'Union Africaine n'a pas précisé s'il avait discuté d'un éventuel départ du président libyen, lors de la rencontre de dimanche soir. La rébellion a de son côté rejeté cette feuille de route, réclamant avant tout le départ de Kadhafi.
10 avril : Bombardements d'Ajdabiya par les forces gouvernementale pour la deuxième journée consécutive. En deux jours, au moins 12 morts à Ajdabiya, 11 à Misrata (médecins). L'Otan détruit 25 tanks libyens près d'Ajdabiya et de Misrata. Une délégation de présidents africains a rencontré dimanche à Tripoli le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour plaider en faveur d'une trêve dans les combats.
9 avril : Mouammar Kadhafi a fait sa première apparition télévisuelle depuis cinq jours. Le dirigeant libyen est apparu en train de visiter une école de Tripoli. La visite se serait déroulée samedi matin.
6 avril : Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, annonce l’envoi de nourriture dans Misrata grâce à une "nouvelle lecture de l’embargo". La coalition internationale "a considéré que des bateaux des insurgés partant de Benghazi et livrant de la nourriture à Misrata pouvaient naviguer et apporter des livraisons", a-t-il expliqué. La veille, le chef militaire de la rébellion avait accusé la communauté internationale d'abandon. L'Otan a affirmé "tout faire pour protéger les civils" de la la ville située à 214 kilomètres à l’est de Tripoli.
2 avril : Neuf rebelles et quatre civils ont été tués par erreur vendredi soir par une frappe aérienne de l'OTAN près du site pétrolier de Brega dans l'est de la Libye.
31 mars : Coup du pour le camp du colonel Kadhafi, avec une défection d'importance. Le chef de la diplomatie Moussa Koussa, ancien ministre du renseignement et homme-clé du régime, a annoncé sa démission à son arrivée à Londres. L'homme est considéré comme celui qui a orchestré l'attentat de Lockerbie en décembre 1988, mais aussi comme celui qui avait orchestré le rapprochement diplomatique avec l'Europe et les Etats-Unis.
30 mars : Les forces loyales à Kadhafi poursuivent leur offensive, avec une nouvelle attaque sur Misrata, qui aurait fait 18 morts, et la reconquête du site pétrolier de Ras Lanouf
29 mars : Un "groupe de contact" sur la Libye, comprenant une quarantaine de pays et d'organisations régionales, se réunit pour la première fois à Londres. Au coeur de cette conférence : le départ de Mouammar Kadhafi. Pour le ministre français des Affaires étrangères, la France est prête à discuter avec ses alliés d'un possible armement des insurgés opposés au régime Kadhafi. Alain Juppé, toutefois, reconnaît que ce n'est pas prévu par les récentes résolutions de l'ONU. Un écueil de taille.
27 mars: L'opposition à Kadhafi progresse vers l'ouest et reprend le contrôle de Ben Jawad. L'Otan se réunit dimanche soir pour tenter de finaliser le transfert à l'Alliance atlantique du commandement des opérations militaires en cours en Libye.
26 mars : Les insurgés reprennent Ajdabiah et disent contrôler aussi le port pétrolier de Brega, 70 plus à l'ouest. L'aviation française détruit cinq avions et deux hélicoptères des forces de Kadhafi à l'aéroport de Misrata.
25 mars : Un avion de chasse français a détruit une batterie d'artillerie de l'armée libyenne dans la nuit de jeudi à vendredi aux abords de la ville d'Ajdabiya. A cet endroit, les civils fuient les bombardements. A Bruxelles, à la sortie du Conseil européen, Nicolas Sarkozy a annoncé que Paris et Londres préparaient une initiative en vue d'"une solution politique et diplomatique" pour la Libye. L'Otan estime, de son côté, que l'intervention pourrait durer trois mois. Le régime du colonel Kadhafi a de son côté multiplié les sorties médiatiques en affirmant que les frappes de la coalition ont fait 114 morts et en annonçant une promotion générale pour tous les militaires fidèles au régime.
24 mars : Les combats ont fait rage jeudi à Misrata. Alors que les raids de la coalition se sont poursuivis sur la ville située à 200 kilomètres à l'Est de Tripoli, les forces du colonel Kadhafi n'ont pas hésité à bombarder l'hôpital de Misrata. En une semaine, 109 personnes ont été tuée et plus de 1.300 blessées. En fin de journée, les membres de l'OTAN ont annoncé être parvenus à trouver un compromis sur le commandement militaire des opérations.
23 mars : Les combats continuent à Adjabiya et l'opposition annonce la formation d'un gouvernement. Un général anglais estime que l'aviation du colonel Kadhafi n'existe plus pour ce qui concerne les combats. La coalition s'achemine vers un accord sur le commandement des opérations avec un pilotage politique qui serait gardé par Paris, Londres et Washington, tandis que la conduite et la planification des opérations serait menée par l'Otan.
22 mars : Alors que la question du commandement des opérations militaires de la coalition internationale en Libye sera tranchée dans les prochains jours, Kadhafi s'est à nouveau exprimé mardi soir en direct à la télévision libyenne. "Nous serons au bout du compte victorieux", a martelé le numéro un du régime. Il se trouvait dans sa résidence de Bab el-Aziziya à Tripoli, cible dimanche d'un missile de la coalition.
21 mars : Les forces de Kadhafi se sont retirées de Benghazi et Misrata. De nouveaux raids aériens ont eu lieu sur Tripoli, notamment dans le quartier où réside le colonel Kadhafi, mais la coalition connait ses premières dissensions.
20 mars : Les frappes se poursuivent. Les raids contre les troupes terrestres au sud de Benghazi ont été couronnées de succès, assurent les Etats-Unis. Dans la soirée, l'armée libyenne décrète un cessez-le-feu... immédiatement violé dénonce les Etats-Unis. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa critique les raids, dit que la Ligue veut seulement une zone d'exclusion aérienne.
19 mars : Une réunion extraordinaire à Paris entre l'Europe, les Etats-Unis, l'ONU et des pays arabes aboutit au lancement d'une intervention militaire en Libye, annoncée par Nicolas Sarkozy. Les avions français lancent l'offensive avec une première frappe aérienne en milieu d'après-midi. De sous-marins et des navires américains et britanniques croisant en Méditerranée tirent également des dizaines de missiles sur des sites stratégiques.
Le colonel Kadhafi menace en représailles dans un discours d'attaquer des objectifs "civils et militaires" en Méditerranée et affirme que les "dépôts d'armes" sont ouverts pour défendre la Libye.
18 mars : Au lendemain du vote de la résolution de l'ONU, Mouammar Kadhafi a promis un cessez-le-feu. Plusieurs pays, dont a France, sont sceptiques, et préparent toujours une intervention. Sur le terrain, l'opposition assure que l'armée libyenne n'a pas stoppé son offensive.
17 mars : La situation est très confuse en Libye où les forces de Kadhafi d'un côté, et les insurgés de l'autre, revendiquent chacun le contrôle de plusieurs villes comme Misrata, à l'ouest, ou Ajdabiya, à l'Est. Les forces armées du colonel étaient aux portes de la ville de Benghazi, siège de la rébellion. Dans la soirée, l'ONU a voté le recours à la force contre le régime de Kadhafi. De son côté, Kadhafi promet une offensive très prochaine sur Benghazi.
16 mars : Le fils de kadhafi promet que "tout sera fini sous 48h" en Libye. Les forces pro-Kadhafi pilonnent toujours les insurgés, qui sont retranchés à Benghazi. La ville d'Ajdabiya a été reprise par Kadhafi, après que les forces gouvernementales ont lancé l'aviation et l'artillerie lourde. De son côté, Nicolas Sarkozy a appelé les membres du Conseil de sécurité à "soutenir" l'appel de la Ligue arabe en faveur d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.
15 mars : Les forces pro-Kadhafi ont annoncé marcher sur Benghazi, bastion de l'insurrection. Ils assurent vouloir y mener "une mission humanitaire" auprès de la population. Et ce, alors que le G8 a annoncé que de "sévères conséquences" attendent Mouammar Kadhafi s'il viole les droits des Libyens.
Ce même jour, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré un membre du Conseil national de transition libyen, à Paris. Elle a refusé de promettre une aide militaire à l'opposition libyenne.
14 mars : L'émissaire de l'ONU pour la Libye a réitéré lundi son appel en faveur de l'arrêt des violences et l'obtention d'un accès pour les organisations humanitaires après être arrivé à Tripoli, où il s'est rendu pour la première fois. Dans le même temps, Barack Obama a renouvelé sa mise en garde au colonel Mouammar Kadhafi, l'exhortant à quitter le pouvoir.
Dans le même temps, les forces de Kadhafi ont repris Zouara, une des dernières villes de l'ouest du pays que tenaient les insurgés, à quelques dizaines de kilomètres seulement de la frontière tunisienne. Enfin, la télévision d'Etat citant l'armée libyenne a annoncé que les soldats qui ont rejoint les insurgés contre Mouammar Kadhafi seront "graciés" s'ils se rendent.
13 mars : Les forces de Kadhafi regagnent du terrain à l'est de la Libye et se dirigent vers Benghazi, siège de la rébellion. Plusieurs villes, comme Brega, ont été déclarées reconquises par le régime. Alain Juppé a déclaré vouloir accélérer "les efforts" de la France pour protéger la population libyenne, dans le cadre d'une concertation internationale.
12 mars : La Ligue arabe, réunie samedi, a estimé que le régime libyen avait "perdu sa légitimité" et apporté son soutien au Conseil national de transition créé par l'opposition. Elle a aussi appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à autoriser la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
11 mars : Les dirigeants des 27 réunis à Bruxelles ont condamné vendredi dans leur déclaration finale la "répression violente" du soulèvement libyen par le régime de Mouammar Kadhafi et estiment que la sécurité de la population civile doit être assurée "par tous les moyens nécessaires".
10 mars : Les forces de Kadhafi regagnent du terrain, et ont repris Ras Lanouf et Zaouïah. Le régime libyen veut désormais la tête du chef des insurgés, Moustapha Abdeljalil, ex-ministre de la Justice devenu chef du Conseil national formé par l'opposition libyenne. Au niveau diplomatique, la France a reconnu le Conseil national libyen comme représentant de la Libye, le régime libyen menace de rompre ses relations diplomatiques avec Paris. A la veille d'un sommet européen spécial, la France et le Royaume-Uni proposent une "zone d’exclusion aérienne" et des frappes aériennes ciblées.
9 mars : Les forces de Kadhafi encerclent la ville de Zawiyah, située à 50 km à l'ouest de Tripoli, jusqu'alors majoritairement contrôlée par les insurgés. Le dirigeant libyen multiplie les interventions dans les médias étrangers, accusant l'occident de former un "complot" contre son pays et menaçant de chaos jusqu'en Israël si Al-Qaïda, -qu'il désigne une nouvelle comme responsable de l'insurrection- venait à s'emparer de son pays. De leur côté, les parlementaires européens ont demandé à l'Union européenne de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) et de soutenir l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.
8 mars : Alors que les rebelles ont rejeté l'offre de négociation qu'aurait faite la veille Mouammar Kadhafi -démentie mardi par le régime-, les bombardements ont continué mardi sur l'Est de la Libye, et à Zawiyah, dans l'Ouest. Barack Obama, Hillary Clinton et David Cameron se sont prononcés pour l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. L'UE annonce de son côté de nouvelles sanctions.
7 mars : La ligne de front se concentre sur Ras Lanouf où les forces de Kadhafi ont bombardé le port pétrolier. Par ailleurs, pour la première fois, le régime libyen propose un dialogue aux insurgés via Djadallah Azouz al Talhi, Premier ministre dans les années 1980 et originaire de l'est du pays, d'où est partie l'insurrection.
6 mars : La situation reste confuse dans le pays : les insurgés assurent progresser vers l'ouest et les pro-Kadhafi disent reprendre des villes de l'est. Les combats font rage autour autour à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Ce même jour, un diplomate et des militaires britanniques ont été arrêtés par l'opposition. Ils seraient en sécurité.
5 mars : L'opposition libyenne, maîtresse de l'Est du pays, a essuyé samedi une contre-offensive massive à Zaouïah, près de Tripoli, mais a poursuivi sa progression vers l'Ouest. Elle s'est organisée sur le plan politique en se déclarant "seule représentante" du pays.
4 mars : Pro et anti-Kadhafi ont continué de combattre sans merci. Les forces loyales au chef d'Etat libyen n'ont pas hésité à bombarder les villes aux mains des insurgés vendredi Par ailleurs, l’ONU a annoncé que 172.000 personnes avaient franchi les frontières de la Libye vers la Tunisie et l'Egypte au cours de la semaine écoulée.
3 mars : Mouammar Kadhafi a accepté le plan de médiation internationale proposé par le Vénézuélien Hugo Chavez, alors que la Cour pénale internationale a annoncé que son enquête pour "crimes contre l'humanité" allait viser le dirigeant libyen et ses fils. La journée de jeudi a également été marquée par une frappe aérienne de l'armée à Brega. L'opposition, elle, affirme avoir capturé une centaine de combattants lors des affrontements de la veille, toujours à Brega. Trois militaires néerlandais sont faits prisonniers dimanche par l'armée libyenne (ministère néerlandais de la Défense).
2 mars : Nouvelle journée de révolte en Libye marquée par les violences. Alors que la lutte s'intensifie entre les rebelles et les forces du président Kadhafi, les Etats-Unis hésitent toujours devant une opération militaire. Deux navires de guerre américains ont néanmoins franchi le canal de Suez en direction du pays. A la frontière entre Tunisie et Libye, des dizaines de milliers de réfugiés sont toujours bloqués. L'ONU a lancé un appel à la communauté internationale pour enrayer la catastrophe humanitaire.
1er mars : L'ONU appelle à une évacuation massive des dizaines de milliers réfugiés, massés à la frontière tunisienne. Alain Juppé, le nouveau ministre des Affaires étrangères, a souligné, sur TF1, la nécessité d'un feu vert de l'ONU pour la création d'une zone d'exclusion aérienne. L'intervention militaire n'est pour le moment pas privilégiée par la communauté internationale.
28 février : Les Etats-Unis ont envoyé des forces aériennes et navales près de la Libye en écartant toutefois toute intervention armée, pour le moment. Mouammar Kadhafi, dans une interview accordée à la chaîne ABC, a déclaré être aimé par son peuple. Des déclarations jugées "délirantes" par l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, qui réclame le départ du dirigeant libyen.
26 février : L'ONU, les Etats-Unis et l'UE commencent à prendre des sanctions contre le régime libyen, bloquant notamment les avoirs à l'étranger du clan Kadhafi.
25 février : Kadhafi a fait une apparition à Tripoli et appelé ses partisans à prendre les armes pour défendre la Libye. Les combats continuent dans l'Ouest du pays et gagnent les environs de la capitale.
24 février : Au total, plus de 30.000 Tunisiens et Egyptiens ont déjà fui la Libye pour échapper à la répression. Dans un nouveau message, sonore et enregistré celui-ci, Kadhafi affirme que les manifestants sont "drogués" et servent les intérêts du chef d'Al Qaïda Oussama Ben Laden.
23 février : Après l’Est de la Libye, c’est peu à peu l’Ouest du pays qui tombe aux mains des manifestants. Face à cette vague de violence, des milliers de personnes, Libyens et étrangers vivant sur place, quittent le pays.
22 février : Dans un discours à la télévision enflammé, souvent confus, le colonel Kadhafi assure qu'il se battra jusqu'à la mort, menace d'un bain de sang et appelle ses partisans à lui exprimer leur soutien. Le Conseil de sécurité de l'ONU exige "la fin immédiate" des violences.
21 février : Comme des dominos, plusieurs villes tombent aux mains des manifestants après des défections de l'armée, selon la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme. Dans le monde, plusieurs hauts dignitaires libyens, notamment des ambassadeurs, commencent à prendre leurs distances avec le régime. Le colonel Kadhafi fait une apparition à la télévision pour démentir les rumeurs d'une fuite à l'étranger.
20 février : Alors que son père ne s’est pas exprimé depuis le début du mouvement de révolte, Seif Al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, brandit la menace d'un bain de sang et promet des réformes, en direct à la télévision. Sur le terrain, des heurts sanglants sont signalés à Benghazi, à Al-Baïda et à Tripoli.
19 février : Au-delà de l’armée, des "mercenaires africains" participent à la répression contre les manifestants. Des témoins les décrivent tirant sur la foule.
18 février : Des sources médicales font un premier bilan de 24 morts, dont 14 victimes pour la seule ville de Benghazi.
17 février : Une "Journée de la colère" est lancée sur Facebook. Des victimes commencent à être signalées dans l’est du pays.
15 février : La police disperse par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition.