Il est partagé entre "la surprise" et "la déception". Interrogé sur Europe 1 mercredi matin, Martin Schulz, le président du Parlement européen, a confié avoir "beaucoup espéré" la victoire de Hillary Clinton "pour éviter qu’un homme qui avait surtout mobilisé lors de cette campagne les émotions de manière très agressive", n'accède à la Maison-Blanche. Mais le résultat des urnes est venu anéantir cet espoir.
"Une vague de protestation" similaire au Brexit. Martin Schulz compare cette "Election Night" à celle du Brexit. Ça commençait timidement mais c’est une vague, une vague de protestation qui va mener Trump à la Maison-Blanche", constate-t-il.
"Ce sera plus difficile" de travailler avec Trump. L'Union européenne va désormais devoir travailler avec Donald Trump. "Ce sera difficile, ce sera plus dur qu’avec les administrations précédentes mais il est le président librement élu. On va travailler avec lui comme avec tous les autres présidents. C’est le respect entre toutes les démocraties", souligne Martin Schulz. "Il faut respecter le futur président des États-Unis. Espérons qu’il respecte aussi les règles fondamentales de notre communauté de nations souveraines, qui travaillent dans le cadre de la démocratie transnationale. J’espère qu’on va trouver un créneau pour coopérer", déclare le président du Parlement européen.