Deux jours après l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, le nouveau président des États-Unis s'est entretenu avec François Hollande vendredi, par téléphone. Le communiqué de l'Élysée se veut positif : "7 à 8 minutes" d'échange entre les deux chefs d'États "dans de bonnes conditions". Un coup de fil "direct mais courtois", "très professionnel" et "sérieux". Objectif : "clarifier les positions" sur la lutte anti-terroriste, la Syrie, ou l'accord de Paris sur le climat.
Le regard tourné vers l'Asie. Aux États-Unis, ce coup de téléphone est loin de faire la Une des médias. Là-bas, François Hollande est un dirigeant parmi les dizaines d'autres que Donald Trump a eu en ligne depuis son élection mardi. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a été un des premiers à avoir le nouveau président américain au téléphone. Il a d'ailleurs été invité à Washington, de même que Theresa May et le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-ahn. Mais le premier à rencontrer officiellement Donald Trump sera le Premier ministre japonais Shinzo Abe, jeudi 17 novembre à New York.
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Un échange tendu sur les attentats. De son côté, François Hollande n'a pas été convié, pour l'instant. La dernière fois que Donald Trump et le président de la République ont échangé, c'était par médias interposés, cet été, et c'était plutôt tendu. Après les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, le milliardaire avait dit : "La France n'est plus la France". Ce à quoi François Hollande avait répondu : "La France sera toujours la France. C'est quand on s'abaisse qu'on ne se ressemble plus. Ça peut arriver à d'autres, Outre-Atlantique". Pas sûr qu'ils en ait reparlé au téléphone vendredi.