«On espère ne pas subir une autre déception» : à Israël, l'insoutenable attente des familles d'otages avant les libérations

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Wilfried Devillers (à Tel-Aviv) / Crédit photo : Amir Levy / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
La trêve entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur ce vendredi matin à 6 heures, pour une durée de quatre jours. Elle doit permettre la libération de 50 otages. Les 13 premiers devraient l'être ce vendredi après-midi, à 16 heures, heure locale. Un moment que les familles d'otages attendent avec impatience, mais aussi inquiétude.

Après quasiment 50 jours de bombardements, la trêve négociée entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur ce vendredi matin à 6 heures et pour quatre jours. Tel-Aviv va aussi libérer progressivement 150 prisonniers palestiniens. De leur côté, les terroristes islamistes doivent relâcher 50 otages, dont trois ou quatre Français, d'ici la fin de la semaine. Les 13 premiers à 15 heures, heure française ce vendredi après-midi.

"On espère qu'on aura une bonne nouvelle"

Un moment que Sabrina Belhassen-Nimzovitch, la porte-parole des familles d'otages franco-israéliens, attend avec impatience. "Je crois que tous ceux qui vivent en Israël peuvent ressentir physiquement cette tension qu'il y a dans l'air. C'est de basculer d'une émotion à une autre, être vraiment au top de l'émotion, et tout à coup, de redescendre dans l'enfer", explique-t-elle.

Pour les familles des otages, des sentiments contraires se succèdent depuis plusieurs jours, notamment après le recul de l'accord sur la libération. "On espère qu'aujourd'hui on aura une bonne nouvelle, que les personnes kidnappées seront là, parmi nous, parmi leurs parents, parmi nos proches", insiste la porte-parole des familles d'otages franco-israéliens au micro d'Europe 1. "On espère les prendre dans nos bras et on espère surtout ne pas subir une autre déception parce que là, ça va être vraiment très grave pour tous les parents et les familles de ces personnes", conclut Sabrina Belhassen-Nimzovitch.