Tensions France-Italie : Emmanuel Macron invite le président italien à Paris "dans les prochains mois"

Les deux chefs d'État s'étaient déjà rencontrés à l'occasion du déplacement d'Emmanuel Macron à Rome, en janvier 2018.
Les deux chefs d'État s'étaient déjà rencontrés à l'occasion du déplacement d'Emmanuel Macron à Rome, en janvier 2018. © Vincenzo PINTO / AFP
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avec AFP , modifié à
Par le biais de l'ambassadeur de France en Italie, Emmanuel Macron a invité Sergio Mattarella à effectuer une visite d'État en France "dans les prochains mois".

Emmanuel Macron a invité vendredi son homologue italien Sergio Mattarella à effectuer une visite d'État en France "dans les prochains mois", a indiqué vendredi l'Élysée, après des tensions entre les deux pays.

Cette invitation a été transmise par l'ambassadeur de France en Italie qui a été reçu par Sergio Mattarella, après son retour à Rome, une semaine après avoir été rappelé pour consultations à Paris à la suite d'attaques verbales de deux dirigeants populistes italiens contre Emmanuel Macron.

"La France est prête à travailler sur tous les sujets avec l'Italie". La France est prête à travailler sur tous les sujets avec l'Italie, "dans le respect mutuel", a déclaré vendredi l'ambassadeur français à Rome, Christian Masset, à son retour dans la capitale italienne. "La France est prête à travailler sur tous les sujets" avec l'Italie, mais à condition que cela se fasse "dans le respect mutuel et dans une volonté de coopération", a-t-il déclaré devant la presse, de retour à Rome huit jours après avoir été rappelé par son gouvernement pour des déclarations de responsables italiens jugées "outrancières" à Paris.

Crise diplomatique. Maintenant, "nous voulons aller de l'avant", conscients de l'"importance de la relation et de l'amitié" entre la France et l'Italie, a-t-il précisé après avoir été reçu par le président italien Sergio Mattarella, peu après son retour dans la capitale italienne. Le travail entre les deux pays ne s'est nullement interrompu pendant cette crise diplomatique entre Rome et Paris, a-t-il précisé, soulignant que des "réunions importantes" avaient eu lieu pendant son absence.