Le président américain Donald Trump n'a pas exclu de se rendre à Jérusalem pour l'ouverture le 14 mai de la nouvelle ambassade américaine, un transfert très controversé et qui doit coïncider avec le 70e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël. Alors qu'il accueillait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche, le président américain a affirmé lundi que la relation entre les Etats-Unis et Israël n'a "jamais été aussi bonne".
"Si je peux, j'irai". "Si je peux, j'irai", a affirmé Donald Trump. "Je suis fier de cette décision", a-t-il ajouté depuis le Bureau ovale, évoquant son choix, en dépit de multiples mises en garde, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'État hébreu et d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis, actuellement à Tel-Aviv.
Netanyahou favorable à cette venue. Un peu plus tôt, Benjamin Netanyahou avait exprimé le souhait de voir Donald Trump, un "véritable ami", assister à l'inauguration de l'ambassade américaine. Il avait indiqué qu'il discuterait de cette "possibilité" lors de leur entretien, lundi, à Washington.
"Accord difficile" recherché sur le processus de paix. Interrogé sur le processus de paix israélo-palestinien, Donald Trump est resté évasif sur le calendrier de présentation de la proposition américaine mais a réaffirmé sa conviction que le paix était possible même s'il s'agit de l'accord "le plus difficile" qui soit. "Nous y travaillons très dur, je pense que nous avons une très bonne chance", a-t-il affirmé. "Je pense que les Palestiniens veulent revenir à la table des négociations. S'ils ne le font pas, il n'y aura pas de paix, et c'est aussi une possibilité", a-t-il ajouté.