Chaque week-end depuis 2015, elle présente le JT sur TF1. La journaliste Anne-Claire Coudray était invitée mardi de L'équipée sauvage, sur Europe 1 et elle a dévoilé quelques ficelles de son métier.
Car le métier de présentateur n'est pas de tout repos. Le journal télévisé peut réserver son lot de surprises aux journalistes, même si le téléspectateur n'y voit que du feu. "Quand le journal n’est pas ficelé, n'importe quel imprévu peut arriver sachant que l'on est en direct. Parfois, le générique part, on n’a pas le premier sujet et je ne sais pas ce que je vais dire après l'annonce des titres", révèle Anne-Claire Coudray, qui admet avoir, dans ces moments-là, une "petite pointe d'appréhension".
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En revanche, Anne-Claire Coudray se sent plus nerveuse en cas de fautes d'orthographe ou de problèmes de prononciation. "Parfois, si je fais des mauvaises liaisons ou des fautes, je me demande si je peux me rattraper ou si je dois tout de suite passer à autre chose. Parce qu'un JT, ça va très vite", précise-t-elle. "Et puis, avec le temps, on apprend que les téléspectateurs nous pardonnent sans problème."
Un dress-code très travaillé
Dans un JT, rien n'est laissé au hasard, pas même la tenue de la présentatrice. "J'ai appris que cela pouvait être un avantage de changer de robes ou de chaussures", ironise la journaliste, ajoutant que les téléspectateurs sont, en général, très sensibles à sa tenue. "Celle-ci permet d'exprimer une certaine personnalité, contrairement aux hommes. Et puis, la tenue est aussi en phase avec l'actualité et avec le moment de la semaine où le JT est diffusé, que ce soit le week-end ou en semaine", explique Anne-Claire Coudray.
Preuve que les téléspectateurs sont attentifs à sa tenue, Anne-Claire Coudray reçoit parfois des remarques de leur part. "Certains téléspectateurs parient pendant le générique du JT sur la couleur que je vais porter", affirme-t-elle.