"Bobos", Dossier Tabou, valeur travail, journalisme, Bernard de La Villardière ne mâche pas ses mots dans le dernier numéro de Society. Le magazine a interrogé le présentateur d'Enquête Exclusive à l'occasion d'un article qui lui était consacré.
"Bobo, c'est l'idéologie multiculturaliste à la con". Sept pages, c'est la taille de l'enquête consacrée à Bernard de La Villardière dans le dernier numéro de Society, sorti vendredi. Interrogé par les journalistes du magazine, l'animateur dit tout ce qu'il pense, notamment sur ses confrères. "Tu prends L'Express, bon bah c'est devenu un journal bobo con, avec cette idéologie bobo de merde que je déteste de plus en plus", indique-t-il. Et Bernard de La Villardière de préciser : "Bobo, c'est l'idéologie multiculturaliste à la con. Tout va bien dans le meilleur des mondes, etc. C'était sympa dans les années 1970. Mais, là, c'est juste con."
Un peu plus loin, il se livre même à un diagnostic de la France. "Le pays est gouverné par le lobby de l'administration. J'en ai marre de la logique d'égalitarisme à tout prix et du mépris de la valeur travail. En France, si vous montez une boîte et créez de la richesse, vous êtes un salaud", tance-t-il.
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— Society Magazine (@SocietyOfficiel) 25 novembre 2016
"Les journalistes ont intégré qu'il ne fallait plus aller bosser dans les banlieues". Dans l'article, Bernard de La Villardière revient également sur sa nouvelle émission, Dossier Tabou sur M6. Une séquence filmée à Sevran avait beaucoup fait parler, celle dans laquelle le journaliste est pris à partie par plusieurs jeunes. Dans ce court passage, le présentateur lance notamment : "Je suis dans mon pays et je fais ce que je veux !". "J'ai eu beaucoup de retours positifs sur cette séquence, vous savez ? Mais, comme d'habitude, la presse bobo s'est offusquée", déplore-t-il. "Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les journalistes ont intégré qu'il ne fallait plus aller bosser dans les banlieues. Moi non ! J'y vais !", assure-t-il.
Bernard de La Villardière est-il victime d'une image qui lui colle à la peau ? Selon l'intéressé, oui. "Quand on a lancé Enquête Exclusive, on m'a caricaturé. L'homme qui marche, obsédé par la drogue et les putes, c'était Le Petit Journal. (...) Le problème, c'est que tous les journaux ont repris le truc au premier degré, sans regarder le contenu des émissions", affirme-t-il. Pas sûr qu'après cette interview, le climat s'arrange avec ses confrères.