Michel Field, le directeur de l'information de France Télévisions visé par une motion de défiance soumise mardi au vote des journalistes, assure qu'il n'a "pas l'intention de démissionner". Le journaliste a tout de même reconnu des erreurs, dans un entretien samedi au Parisien. Ces propos ne changent rien à la tenue du scrutin, selon les Sociétés des journalistes (SDJ) des trois rédactions concernées, qui dénoncent notamment "beaucoup de maladresses accumulées".
"J'entends le malaise et les critiques." Quand il y a une motion de défiance, c'est un singulier rappel à l'ordre", reconnaît Michel Field dans cet entretien. "On écoute ce que cela veut dire et on y répond. Je n'ai pas l'intention de démissionner", dit-il. "Quel que soit le résultat du vote, j'entends le malaise et les critiques", assure le directeur de l'information qui a rencontré vendredi les chefs de service des éditions de France 2, France 3 et France TV Info.
Nommé en décembre, Michel Field admet qu'il "a eu tort d'adopter une attitude désinvolte sur le plateau de Canal + le 10 avril (Il y commente notamment le mouvement de grève du jeudi précédent en lançant: "Comme disait Jacques Chirac, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"). "Je suis directeur de l'information du service public, ma parole a un poids", reconnaît-il. Enfin, le directeur de l'information annonce "renoncer" au projet de confier à un producteur extérieur l'une des émissions politiques de la rentrée .