"Gilets jaunes" : Marlène Schiappa va saisir le CSA après des propos sur Brigitte Macron

Marlène Schiappa crédit : LUDOVIC MARIN / AFP - 1280
Marlène Schiappa a annoncé son intention de saisir le CSA après la diffusion d'une séquence sur RT France. © LUDOVIC MARIN / AFP
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La secrétaire d'État pour l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé dans une interview son intention de saisir le CSA après des propos tenus par une manifestante "gilet jaune" dans une vidéo diffusée par la chaîne RT France.

"On veut voir Brigitte à poil sur un tas de palettes", avait déclaré une "gilet jaune" le 22 décembre dernier dans une vidéo diffusée par la chaîne d'information russe RT France. Des propos condamnés par la secrétaire d'État pour l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa qui a annoncé son intention de saisir le CSA dans une interview au Point publiée dimanche. 

"Brigitte à poil".Lors de l"'acte 6" des "gilets jaunes", une journaliste de RT France a demandé à une manifestante ce qui pourrait lui faire quitter son gilet jaune. Celle-ci a alors déclaré : "Que Macron dégage, parce qu'il commence à nous prendre la tête, il écoute personne, il pense qu'à son petit confort, à sa petite Brigitte ; mais nous on veut voir Brigitte à poil sur un tas de palettes, voilà !". Une séquence qui a indigné Marlène Schiappa. 

Vers un signalement au CSA. Tout en dénonçant les "vidéos profondément ordurières" dont la Première dame fait l'objet ces derniers mois et qui "circulent largement sans aucune condamnation", elle a pris cette déclaration comme exemple. "D'ailleurs, je prépare un signalement au CSA au sujet de cette vidéo. Tout cela procède d'une misogynie honteuse", a-t-elle ensuite indiqué, avant de conclure : "Brigitte Macron est quelqu'un qui se démène bénévolement pour défendre des causes. S'en prendre à elle est injuste."

Des propos qui n'engagent pas la chaîne, selon RT France. De son côté, la chaîne RT France explique sur son site Internet que cette séquence a été diffusée en direct et qu'elle n'a ensuite été ni rediffusée ni isolée et partagée sur les réseaux sociaux. "Quant aux propos tenus, ils n'engagent que la personne interrogée", peut-on lire dans cet article. "Nous rejetons avec force toute accusation de misogynie qui pourrait être faite à notre encontre", a déclaré Lorenzo Ricci, responsable communication de la chaîne.