Qui veut être mon associé ? 2000*1000 2:53
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Romain David
Invités de Philippe Vandel sur Europe 1, les entrepreneurs Marc Simoncini et Frédéric Mazzella détaillent le principe de "Qui veut être mon associé ?", la nouvelle émission de M6 pour laquelle ils vont devoir juger des startupers à la recherche d'investisseurs.
INTERVIEW

M6 mise sur le goût pour l’entreprenariat des Français – plus de 40% des jeunes veulent créer leur entreprise selon un sondage de l’association France Active – pour espérer décrocher un carton d’audience. La chaîne lance mardi, à 21h05, son nouveau programme hebdomadaire : Qui veut être mon associé ?, présenté par Julien Courbet. Dans cette émission, adaptée du programme japonais The Tigers of Money, des entrepreneurs doivent convaincre un jury composé de six investisseurs de financer leur projet, moyennant une part de leur capital.

"Des patrons de startup arrivent et nous présentent leur projet pendant une heure. On leur pose des questions et on décide d’investir ou non. Il y a une règle : ils nous donnent le montant de l’argent dont ils ont besoin, et le pourcentage de la boîte dont ils sont prêts à se séparer", détaille au micro de Philippe Vandel, dans Culture médias sur Europe 1, Marc Simoncini, fondateur du site de rencontre Meetic, et l’un des jurés de Qui veut être mon associé ?

Valoriser des projets qui veulent "changer le monde dans le bon sens" 

Pour l’essentiel, les candidats viennent présenter des produits ou des services qui se veulent novateurs. "Ce sont des produits très grand publics, il n’y a pas des solutions d'entreprise", relève Frédéric Mazzella, le fondateur de BlaBlaCar, également membre du jury. Un format qui a donc été pensé pour permettre à un maximum de téléspectateurs de s’intéresser à l’univers entreprenarial. Parmi les produits qui seront présentés mardi : des cartes postales à planter, un vernis à ongle permanent qui change de couleur, ou encore une prothèse connectée. Les experts de jury ont généralement leurs marottes. "Je suis particulièrement intéressé par les entreprises éco-responsables, celles qui sont dirigées par des entrepreneurs qui veulent changer le monde dans le bon sens et ont envie d’apporter quelque chose aux conditions environnementales", glisse ainsi Frédéric Mazzella.

"C’est la partie visible de l’iceberg. […] Mais derrière, il faut avancer sur le juridique, les audits", poursuit Marc Simoncini. "Il arrive que l’on s’emballe sur l’émission. On se dit : ça c’est génial, et puis quand on a découvert la réalité de l’entreprise dans laquelle on investissait… ça n’était pas exactement ce qu’ils avaient dit", avoue-t-il. De quoi pousser les experts à également endosser un rôle de mentors. "Le jury de Qui veut être mon associé ? est composé d'entrepreneurs partis de zéro. On est dans une logique de transmission, de conseils d’accompagnement des entrepreneurs qui se présentent", souligne Frédéric Mazzella, toujours au micro d'Europe 1. "Les erreurs que l’on a faites, on aimerait bien que la génération d’après ne les reproduise pas", conclut le fondateur de BlaBlaCar.