"Dans la nuit tout s'efface", écrivait-il en 1989, dans "On écrit sur les murs", comme une justification pour écrire des chansons d'amour, des chansons "pour ceux qu'on aime". La nuit a emporté Demis Roussos ce week-end. Le chanteur-bassiste grec est mort à l'âge de 69 ans dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué un hôpital d'Athènes à l'AFP, confirmant une information du journaliste-animateur d'Europe1, Nikos Aliagas.
Je viens d'apprendre la mort de mon ami Demis Roussos, dans la nuit de samedi à dimanche à Athènes. Tristesse profonde pour un grand artiste— Nikos Aliagas (@nikosaliagas) 26 Janvier 2015
Imprégné des musiques grecques et arabes. Né de parents grecs à Alexandrie, en Égypte, le jeune Demis s'imprègne très tôt des musiques grecque et arabe. Tour à tour membre du chœur de l’Église orthodoxe grecque d’Alexandrie, trompettiste dans les bars d'Athènes (qu'il rejoint après que sa famille ait perdu ses biens dans la crise du Canal de Suez, en Egypte), membre du groupe Aphrodite's child puis chanteur solo, sa carrière explose en 1971 grâce à son premier 45 tours : We Shall Dance.
60 millions de disques vendus. Parmi ses albums les plus connus, outre "On écrit sur les murs", les fans se souviennent de "Forever And Ever" (1973) ou encore de "Quand je t’aime" (1987). Au total, Demis Roussos vendra près de 60 millions de disques à travers le monde.
Le chanteur fera également une brève apparition au cinéma, en 2013, dans "Tu honoreras ta mère et ta mère", de Brigitte Roüan, où il incarnait un pope grec.