Jean-Baptiste Djebbari était l'invité d'Europe 1 mercredi. 3:09
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Laetitia Drevet , modifié à
Le confinement sera levé le 15 décembre et remplacé par un couvre-feu national de 21 heures à 7 heures, avec une exception pour les soirées du 24 et du 31 décembre, a annoncé mardi Emmanuel Macron. Pour que les Français puissent se déplacer, "100% des trains circuleront" à cette date, promet mercredi Jean-Baptiste Djebbari. 
INTERVIEW

Le scénario des fêtes de fin d'année se précise. Le confinement sera levé le 15 décembre si la situation sanitaire continue à s'améliorer, a annoncé mardi Emmanuel Macron. Les Français pourront donc circuler pour Noël et le jour de l'an, avec un couvre-feu levé lors de ces deux soirées. "100% des trains circuleront dès le 15 décembre", a confirmé Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, invité d'Europe 1 mercredi.

Dès la fin de l'allocution présidentielle, les ventes ont explosé sur le site de la SNCF. "Elle a enregistré 70.000 commandes en quelques heures, cela représente un bond de 400% par rapport à la demande habituelle", affirme le ministre. Comme pendant l'été, tous les billets sont échangeables sans frais. Côté avions, Air France devrait conserver une offre réduite, même sur ses vols domestiques. "Il n'y aurait pas la demande pour tout remplir", justifie Jean-Baptiste Djebbari.

5 millions de voyageurs attendus dans les gares

En gares, 5 millions de voyageurs sont attendus pendant les fêtes. Avec quel protocole sanitaire ? "Le masque sera bien sûr obligatoire, du gel sera disponible en gare et l'affichage des trains aura lieu plus tôt pour mieux gérer le chassé-croisé. Nous faisons en sorte que les voyageurs se croisent le moins possible, avec un marquage signalétique au sol et la moitié des sièges neutralisés dans les halls", explique le ministre.

Contrairement aux magasins et aux grandes surfaces, la règle des huit mètres carrés par personne ne sera pas appliquée dans les gares. "La question s'était posée en mai. Mais les gares sont des zones de flux, où les gens ne restent pas fixes", souligne Jean-Baptiste Djebbari. Il conclut : "Nous avons déjà vécu une période de grande affluence pendant l'été et le protocole a montré son efficacité."