Bachelot - RSA : les sanctions existent déjà (E1)

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Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, a affirmé mercredi sur Europe 1 qu'elle n'était pas opposée à la proposition de l'UMP de mettre en place des contreparties au RSA. "Un nouveau contrat payé, mettre un nouvel élément dans la boîte à outil de l'insertion, pourquoi pas ?", a reconnu la ministre en précisant qu'il fallait que ça "corresponde au parcours de la personne".

"Il faut savoir que les sanctions éventuelles sont à la main des présidents de conseils généraux pas à la main de l'Etat", a précisé Roselyne Bachelot. "Le système du RSA est un système décentralisé. Ils ont déjà cette possibilité de mettre des sanctions à des personnes qui ne suivraient pas le parcours d'insertion qu'elles ont signé. C'est d'abord diminution de 100 euros le premier mois, diminution du RSA pendant 4 mois puis enfin suspension totale du RSA. Les sanctions existent déjà", a insisté la ministre. "C'est au président du conseil général de les appliquer"