Bertrand : "le PS aime l’impôt"

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A six jours des régionales, le patron de l’UMP a insisté lundi sur la fiscalité et la sécurité.

Fiscalité et sécurité semblent décidément être les deux mamelles de l’UMP dans la campagne des régionales. Xavier Bertrand en a donné un nouvel exemple lundi sur Europe 1. Pour tenter de renverser une situation bien mal partie pour la majorité présidentielle, le secrétaire général de l’UMP a d’abord attaqué le Parti socialiste sur l’un des thèmes de prédilection de la droite : les impôts.

Une vidéosurveillance étendue

"Le PS aime l’impôt, il a toujours augmenté les impôts là où il a géré", a lancé Xavier Bertrand. "Les impôts qui ont été pris en plus aux Français par le Parti socialiste depuis 2004 s’élèvent 6 milliards d’euros par an. Ce n’est pas rien. Et à quoi ça a servi ? Le train de vie du conseil régional quand il est géré par le Parti socialiste a augmenté en moyenne de 20%. En Alsace, il a baissé de 20% Voyez la différence. Le Parti socialiste n’a rien fait dans les régions. Rien. Par contre, les impôts ont augmenté de 35% depuis 2004."

Après la fiscalité, la sécurité. Avec un leitmotiv, l’extension de la vidéosurveillance. "Nous souhaitons qu’il y ait un développement de la vidéosurveillance dans les régions, là où le conseil régional est compétent, les gares, les lycées", a indiqué Xavier Bertrand. "On a un Parti socialiste qui refuse ce débat, car il est incompétent sur cette question de sécurité. C’est un enjeu essentiel.

Optimiste malgré les sondages

Enfin, malgré les sondages, Xavier Bertrand s’est voulu optimiste. "Je sens un changement", a-t-il assuré. "Voilà encore une semaine, on nous disait : "c’est fait, n’allez pas voter, le Parti socialiste va réussir le fameux Grand Chelem. La musique n’est pas tout à fait la même. (…) J’ai le sentiment que nous allons progresser en nombre de conseillers régionaux, et que nous pouvons aussi compter avec une mobilisation supplémentaire de notre électorat, qui veut déjouer les pronostics et gagner d’autres régions également."

Le secrétaire générale de l’UMP compte sur l’union à droite. "Notre union à nous, notre stratégie d’union sera un avantage déterminant pour des électeurs qui veulent que l’on soit unis et que l’on a un projet ensemble."