Emplois fictifs: Peyrat rejugé en appel

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avec AFP , modifié à

Le ministère public a fait appel de la relaxe de l'ancien maire de Nice (1995-2008), Jacques Peyrat, ouvrant la voie à un second procès devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Nice.

Malgré les "soupçons" pesant sur l'ancien édile, proche du Front National, le tribunal correctionnel de Nice l'avait relaxé le 25 juillet en raison d'un "léger doute", dans une affaire d'emplois fictifs qui lui était imputée par la municipalité actuelle.

A l'audience du 26 juin, le parquet avait requis contre le candidat malheureux aux législatives six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.Jacques Peyrat, 80 ans, était poursuivi pour détournement de fonds publics, aux côtés de son ancien garde du corps et ami depuis 40 ans, Patrick Villardry, et de l'épouse de ce dernier, Jacqueline.Il était reproché à M. Peyrat, d'une part, l'embauche de Jacqueline Villardry à la mairie, alors qu'elle n'aurait exercé aucune activité réelle, d'autre part d'avoir facilité le détachement injustifié, entre 2005 et 2008, d'un agent municipal au sein d'une association canine présidée par Patrick Villardry.

Après analyse du jugement, le parquet de Nice a décidé de faire appel de la relaxe des trois prévenus. Dès le 25 juillet, la mairie avait quant à elle annoncé sa décision de ne pas interjeter appel.