Noos Numéricable : la fin de la galère ?

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Administrator User , modifié à
Le président de Noos-Numéricable, placé la semaine dernière sous surveillance par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, promet ce matin dans La Tribune que "tous les dossiers en souffrance seront réglés d'ici la fin mars".

Les abonnés n'en peuvent plus ! Cela fait des mois que les utilisateurs de Noos Numéricable ont des problèmes de factures, qu'ils se plaignent des services techniques et du service clientèle. Plus de 30.000 plaintes ont été déposées en 2005 et près de 15.000 au premier semestre 2006 contre le câblo-opérateur, qui propose de la télévision, de l'accès internet et du téléphone. Chaque année, Noos Numéricable perd 12 à 14% de ses abonnés. Une association baptisée "Les déçus du câble" a même porté plainte début février pour "publicité mensongère, abus de biens sociaux et tromperie". Mardi matin dans La Tribune, le président de Noos-Numéricable a promis que "tous les dossiers en souffrance seront réglés d'ici la fin mars". Il a reconnu la faiblesse de l'assistance téléphonique du groupe. "Les centres d'appel de Noos sont installé au Maroc, en Tunisie, à Lyon et à Tours. Plus de 1.000 personnes répondent au téléphone", a-t-il précisé. Devant la colère des abonnés, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé la semaine dernière de placer le câblo-opérateur sous surveillance. La DGCCRF a précisé qu'elle allait exercer "à ce titre une vigilance accrue en 2007, y compris par la voie répressive". Jeudi dernier, elle a reçu le président de Noos-Numéricable, Philippe Besnier, dans le cadre d'une série d'auditions entamées début février avec "les principaux opérateurs de communications électroniques". "Au cours de cette réunion, l'opérateur a reconnu la réalité des dysfonctionnements à l'origine du mécontentement manifesté par ses abonnés". La DGCCRF a demandé à Philippe Besnier de donner "rapidement des réponses concrètes" sur les quatre points qui sont les "principaux motifs d'insatisfaction de sa clientèle". A savoir, "la qualité et la performance du service technique", "la facturation et la gestion des dépôts de garantie", les "difficultés de traitement des réclamations et des demandes de résiliation" et les "difficultés à joindre un interlocuteur". Une nouvelle rencontre est prévue avec la DGCCRF fin mars.