Royal et Strauss-Kahn ensemble dans le Val-d'Oise

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Image forte de cette fin de campagne électorale : Ségolène Royal et son rival dans la primaire socialiste, Dominique Strauss-Kahn, étaient ensemble en déplacement commun dans le Val-d'Oise vendredi matin. Les deux leaders socialistes ont répété qu'ils n'étaient pas "fachés"!

En visite à Gonesse (Val-d'Oise), en compagnie de Dominique Strauss-Kahn, l'ex-candidate à l'élection présidentielle Ségolène Royal a déclaré qu'elle travaillerait avec son ancien rival pour l'investiture socialiste à la rénovation du PS. Les deux dirigeants étaient venus soutenir Jean-Pierre Blazy, député sortant de la 9e circonscription de l'Oise, en vue du second tour des élections législatives dimanche. Dominique Strauss-Kahn a expliqué à la presse à propos de la présidente de la région Poitou-Charentes : "On n'était pas fâchés, donc on n'est pas réconciliés, on va ensemble".Aux journalistes qui lui demandaient s'ils allaient mener ensemble la rénovation du Parti socialiste, Ségolène Royal a répondu : "Absolument, tout à fait". A Gonesse, Ségolène Royal a estimé que Nicolas Sarkozy a fait marche arrière sur la "TVA sociale" mais accuse le chef de l'Etat de vouloir prendre cette mesure après les élections législatives. Nicolas Sarkozy a dit jeudi qu'il n'augmenterait pas la TVA si cela entraînait une baisse du pouvoir d'achat. Ségolène Royal a déclaré : "Les Français sont intelligents, ils ont réagi et Nicolas Sarkozy est obligé de faire marche arrière". "Mais je crois que cette marche arrière n'est que provisoire puisque, vu l'état d'endettement du pays, il attend d'avoir une majorité massive à l'Assemblée nationale pour faire cette augmentation fiscale", a-t-elle ajouté. Ségolène Royal a présenté la TVA sociale comme une mesure "très injuste et nocive sur le plan économique, qui consiste à diminuer le pouvoir d'achat et à transférer la fiscalité des plus aisés vers les catégories moyennes et modestes". Selon elle, Nicolas Sarkozy "s'est rendu compte qu'en faisant la vérité sur ce qu'il avait l'intention de faire, les Français ne le suivaient pas". Un sondage CSA publié vendredi montre que 60% des Français sont opposés à la TVA sociale.