Ségolène Royal : "je veux que le PS soit admiré des Français"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
En l'absence de la plupart des ténors du Parti socialiste, le duo Hollande/Royal sera en vedette à La Rochelle, où se tient l'université d'été du parti. "Je suis là pour que mon parti change et redevienne attractif", a lancée Ségolène Royal dans son discours d'ouverture. Bertrand Delanoë a lui appelé à mettre de côté les "questions de personnes" pour se consacrer à la rénovation du PS.

En qualité de présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal a prononcé le discours d'ouverture de l'université d'été du PS vendredi. Ségolène Royal a déclaré vouloir que "le PS soit admiré des Français". "Je suis là pour que mon parti change et redevienne attractif". Cible d'une série d'ouvrages disséquant sa campagne perdue, elle a été particulièrement applaudie par les militants réunis dans l'auditorium de l'ancienne criée aux poissons quand elle a appelé à la "rénovation profonde des (...) comportements personnels", au "respect sans faille du vote des militants". Séparés officiellement depuis le début de l'été, l'ex-candidate à l'Elysée et le premier secrétaire du Parti socialiste se sont évités jusqu'à ce que François Hollande ne passe furtivement écouter le discours d'ouverture de son ex-compagne - seul, au fond de la salle. Ségolène Royal avait auparavant convié la presse sur un bateau-musée amarré dans le port de La Rochelle, démentant toute "compétition" avec le père de ses quatre enfants dont elle ne suivra cependant pas le discours de clôture, dimanche. En l'absence de la plupart des ténors du PS, le duo Hollande/Royal jouera donc les vedettes du rendez-vous de rentrée du PS. Mais Bertrand Delanoë fera également l'objet de tous les regards. Le maire de Paris a appelé les socialistes à mettre de côté les "questions de personnes" pour se consacrer collectivement au "boulot titanesque" de rénovation idéologique du PS. A son arrivée, Bertrand Delanoë a éludé les questions sur ses éventuelles candidatures au poste de premier secrétaire ou à l'investiture présidentielle en vue de 2012. Après sa défaite face à Nicolas Sarkozy, "Ségolène nous a dit qu'elle se préparait pour 2012. François nous dit en ce moment qu'il se prépare lui aussi pour l'élection présidentielle de 2012. A mon avis il va y en avoir d'autres. Il faut rester calme", a-t-il déclaré devant l'espace Encan, qui accueille les trois jours d'ateliers militants. "Tout cela n'a d'intérêt que si les Français (...) trouvent que nous méritons de les représenter et il me semble qu'ils viennent de nous dire (...) qu'on ne le méritait pas. Donc, commençons par travailler on s'occupera de tout ça après", a-t-il ajouté. Sur les services publics, les transports ou l'environnement, Bertrand Delanoë veut "poser les questions du socialisme du XXIe siècle c'est-à-dire les besoins d'aujourd'hui et pas d'il y a trente ans et surtout les moyens de ces besoins. Tout le reste c'est pipeau", a-t-il dit. "Tout ça, c'est un boulot titanesque et on a besoin des 300.000 socialistes pour le faire."