Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre, a exprimé lundi à Lourdes son "soutien" aux catholiques après les attentats et salué le message de "concorde" de l'Eglise de France.
"Je comprends leur inquiétude". Le maire de Bordeaux a assisté dans la matinée à la messe de l'Assomption et participé en début d'après-midi à la "prière pour la France" dans les sanctuaires, lieux de culte catholique au pied des Pyrénées. Précisant venir régulièrement à Lourdes pour le 15 août, il a ajouté qu'"après les attentats, le terrorisme qui nous menace, je crois qu'il était important d'adresser un message de fidélité et de soutien aux catholiques de France".
"Je comprends leur inquiétude, je suis moi-même catholique, je pense aussi aux chrétiens d'Orient qui sont déracinés par la guerre et la violence de leurs terres ancestrales", a-t-il déclaré plus tard."Ce mouvement de paix, de concorde, parce que c'est le message aussi qui est adressé par les autorités religieuses, est important et je pense qu'il est bon que nous nous associons tous, que nous soyons croyants ou pas d'ailleurs", a-t-il déclaré.
"Prier pour la France" face aux "épreuves" qu'elle "traverse". Evoquant le "sang-froid des Français, des chrétiens" face aux attentats, Alain Juppé a insisté : "le message du pape, des autorités religieuses, c'est la concorde et la paix, et l'amour du prochain, c'est très fort et courageux, et je crois que c'est là aussi le rôle de l'autorité catholique que de porter ce message."
Au moins 22.000 personnes se sont réunies à Lourdes pour la fête de l'Assomption, c'est-à-dire pour les catholiques la montée de la Vierge Marie au ciel. Dans tout le pays, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, a appelé les fidèles à "prier pour la France" face aux "épreuves" qu'elle "traverse", et à faire sonner les cloches des églises à midi.
Les croyants sont également invités à se "recueillir dans une église" et à "allumer une bougie" en hommage au père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet en pleine messe à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, lors d'un attentat revendiqué par l'organisation Etat islamique (EI).