"Evidemment", elle continue de le croire. Emmanuelle Cosse a répété, jeudi sur Europe 1, qu'elle avait "confiance en [son] conjoint", Denis Baupin. Le député écologiste est accusé d'agressions et de harcèlement sexuels par plusieurs responsables politiques. "Il m'a montré suffisamment de choses de sa vie, de son intimité, pour que je lui fasse confiance", a estimé la ministre du Logement, qui l'a épousé l'année dernière.
Complot politique. Denis Baupin s'est exprimé pour la première fois depuis le début de l'affaire cette semaine. Dans une interview à L'Obs, l'élu a nié tout acte déplacé, affirmant "n'avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle" de "toute sa vie". Selon lui, il pourrait s'agir d'attaques destinées à le fragiliser politiquement. "Je constate que cela arrive à une période politique où l’écologie est en sale état", a-t-il déclaré. "Nous sommes à un moment où des clivages profonds, stratégiques et anciens resurgissent à l’occasion de la participation des écologistes." Un point sur lequel Emmanuelle Cosse l'a rejoint. "Je ne l'exclus pas", a-t-elle expliqué, après avoir été interrogée sur la possibilité qu'il s'agisse d'un règlement de compte politique. "Beaucoup voient" une dimension politique dans cette affaire.
Laisser la justice faire son travail. La ministre du Logement a par ailleurs appelé une nouvelle fois à laisser la justice faire son travail, alors qu'une enquête a été ouverte contre Denis Baupin. "Aujourd'hui il faut que la justice se prononce et je ne crois pas qu'on fasse passer la justice par les médias", a-t-elle indiqué. "On la fait passer par les enquêtes de police et par les juges."