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"Apologie du terrorisme" : l'ex-candidat LFI revendique ses propos, sa garde à vue prolongée

Salomé Legrand édité par B.P. - Mis à jour le . 1 min
© Capture d'écran France Insoumise

La garde à vue de Stéphane Poussier qui s'est réjoui samedi de la mort d'Arnaud Beltrame dans l'attaque de Trèbes, est prolongée. Il conteste vigoureusement l'infraction et invoque la liberté d'expression.

Stéphane Poussier persiste et signe. L'ex-candidat de La France insoumise aux élections législatives du Calvados a vu sa garde à vue prolongée lundi. Il est suspecté d'"apologie du terrorisme" après s'être réjoui, samedi, de la mort du gendarme Arnaud Beltrame suite à l'attaque du Super U de Trèbes vendredi. 

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Il revendique ses propos. Selon nos informations, Stéphane Poussier considère que ses tweets ont été rédigés au titre de la liberté d'expression. Il revendique ses propos et conteste vigoureusement l'infraction d'"apologie du terrorisme" qui lui est reprochée. 

"Un colonel, quel pied". L'ancien candidat aux législatives dans la quatrième circonscription du Calvados pour la France Insoumise a été placé dimanche matin en garde à vue pour "apologie du terrorisme". Les messages incriminés ne laissaient pas l'ombre d'un doute. "À chaque fois qu'un gendarme se fait buter, et c'est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse", avait écrit Stéphane Poussier. "Là c'est un colonel, quel pied. Accessoirement, un électeur de Macron en moins." 

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Les messages avaient été qualifiés d'"ignobles" et "honteux" par les responsables de sa propre famille politique. La peine maximale encourue pour ce type de délit est de 7 ans de prison et de 100.000 euros d'amende.