Attaques de l'Aude : la gauche déplore l'"éternelle rengaine" de la droite et l'extrême droite

La présidente du FN accuse la majorité de cacher sa "lâcheté" derrière "le corps d'un héros", Arnaud Beltrame.
La présidente du FN accuse la majorité de cacher sa "lâcheté" derrière "le corps d'un héros", Arnaud Beltrame. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP
Députés PS, Insoumis ou encore communistes condamnent les attaques de la droite et de l'extrême droite envers les pouvoirs publics après les attaques de l'Aude. 

Les députés de gauche ont déploré mardi que "la droite et extrême droite dégainent leur éternelle rengaine de la naïveté, du laxisme et de la négligence des pouvoirs publics", après les attaques djihadistes de l'Aude. "Rien ne doit alimenter des fausses polémiques" et "exacerber les passions, dans les circonstances actuelles, est à la fois indigne et irresponsable de la part de ces représentants politiques", a lancé une des porte-parole du groupe Nouvelle Gauche de l'Assemblée, Ericka Bareigts, lors d'une conférence de presse.

"Instrumentalisation". "Nous avons été confrontés aux mêmes drames, nous avons souffert les mêmes mises en cause. Le moment doit être à l'unité nationale", a plaidé cette ex-ministre, disant son "exaspération" face aux réactions de la droite et de l'extrême droite. Le président de LR Laurent Wauquiez a dénoncé la "coupable naïveté" d'Emmanuel Macron, et la présidente du FN Marine Le Pen accuse la majorité de cacher sa "lâcheté" derrière "le corps d'un héros", le gendarme Arnaud Beltrame. En outre, les députés PS ne considèrent "pas que cet attentat, aussi tragique soit-il, doive être à l'origine d'une énième loi antiterroriste". Des députés communistes se sont aussi opposés à toute "instrumentalisation" des attentats. L'Insoumis Eric Coquerel a jugé à son tour "indécent" de "laisser penser qu'avec telle ou telle mesure on éviterait" des drames comme celui de vendredi.