L'INFO. Certains parlent d'affaire Cahuzac bis. Trois parlementaires UMP sont suspectés de fraude fiscale. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique leur reproche de ne pas avoir déclaré des avoirs détenus à l'étranger. Sont visés le député de l'Oise Lucien Degauchy, le sénateur Bruno Sido et le député des Alpes Maritimes, ancien maire de Cannes, Bernard Brochand. Il est reproché à ce dernier d'avoir eu plus d'un million d'euros sur un compte en Suisse. Mais lui ne comprend pas pourquoi son nom est jeté en pâture, ce qu'il a expliqué vendredi matin au micro d'Europe 1.
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"Que la Haute autorité fasse son travail". "Il n'y a aucune anormalité, aucune fraude, aucune tricherie sur des éléments que j'ai moi-même déclarés à la Haute autorité. Avant de m'engager en politique, j'ai travaillé dans le privé. J'étais à la tête de la première agace de publicité du monde, qui était dans 140 pays. J'avais donc un compte à l'étranger, déclaré en France, avec des impôts pays en France. Les dépôts d'argent gagnés par mon travail – et non pas par autre chose, effectué sur ce compte dans les années 70 ont été soumis à l'impôt français." Et de conclure : "Ma situation est donc claire, légale et honnête. Que la Haute autorité fasse son travail, c'est normal. En revanche, que je sois mis au pilori par certains médias, et que l'on fasse un amalgame avec des fraudeurs dont je n'ai jamais, est honteux et je ne l'accepte pas", a-t-il assuré, avant de se dire "tout à fait serein".